On doit mĂȘme peut-ĂȘtre ne pas se reposer entiĂšrement sur la raison dans lâaction, dans la vie en gĂ©nĂ©ral, ainsi que dans la morale. Ne croit en rien ne veut pas dire forcement de donner son dĂ©saccord. Et sans doute lâautodidacte ressent-il un contentement dâautant plus grand quâil peut avoir le sentiment de ne rien devoir Ă personne. Peut ⊠On peut croire en Dieu sans l'aimer, l'amour n'est pas le fort de tout le monde. En philosophie nous ne pouvons rien faire de plus que dâaffirmer que lâesprit sent quelque chose qui distingue les idĂ©es du jugement des fictions de lâimagination. Le prĂ©jugĂ© est une forme de certitude illusoire. CorrigĂ© du sujet peut on ne croire en rien - Ma Philo .net - Aide personnalisĂ©e pour tous vos devoirs de philosophie, rĂ©ponse Ă votre dissertation de philo en 1h chrono. Ne laissons pas les politiciens vĂ©reux, les cyniques et les irresponsables nous construire un monde que nous ne voulons pas. Peut on ne pas croire? => On peut croire Ă des discours, on peut croire en une existence, ce qui permet de les distinguer. D'une part, il faut penser aux diverses formes de croyances, y compris les plus naturelles et habituelles qui nous permettent de vivre chaque jour. Changez de vie et changez de monde en partageant vos idĂ©es, il ne peut y avoir de dĂ©mocratie sans philosophie. On croit en Dieu parce qu'on a Ă©tĂ© conditionnĂ© Ă croire en Dieu. Lâart nous dĂ©tourne-t-il de la rĂ©alitĂ© ? Mais mĂȘme se taire peut vouloir dire quelque chose ex. Peut-on dire qu'une Ćuvre d'art est supĂ©rieure Ă une autre ? Par extension avoir confiance en quelqu'un, compter sur quelqu'un. Alors qu'en fait, ce que signifie celui qui dit ne pas croire en la Bible est "je SAIS que ce que dit la Bible est faux" car il s'agit effectivement lĂ du rĂ©sultat d'un savoir scientifique sur l'Ă©volution des espĂšces et notamment des humanoĂŻdes, sur la formation de la Terre et du systĂšme solaire, etc. Dans sa dĂ©finition la plus gĂ©nĂ©rale, la notion de croyance est, au mĂȘme titre que celle de la foi, l'acte de tenir pour rĂ©el certaines propositions. Dans la croyance â et dans lâacte de croire, je tiens pour vrai une propositionnon prouvĂ©e, Ă laquelle je donne une valeur de vĂ©ritĂ©. Sommes-nous libres lorsque rien, en nous ni hors de nous, n'oriente notre choix ? la minute de silence, un silence en dit long »âŠ. Toute parole Ă©chappĂ©e laisse Ă©chapper du sens. Pourtant, elle se dissimule aussi derriĂšre les propos les plus rationnels. La vĂ©ritĂ© "le faite de ne pas croire reviens a etre sur de tout ne pas douter". Mais mĂȘme se taire peut vouloir dire quelque chose ex. Toute parole Ă©chappĂ©e laisse Ă©chapper du sens. Par exemple, le racisme. Faut-il libĂ©rer ses dĂ©sirs ou se libĂ©rer de ses dĂ©sirs ? Il est donc impossible de ne croire en rien. On ne doute pas de la douleur. Lâhomme peut-il vivre sans croire ? Ne croire que ce que lâon voit », câest ĂȘtre comme Saint Thomas ! De tous les sens, la vue est le plus prĂ©cieux, car elle semble nous donner directement accĂšs Ă la rĂ©alitĂ© quand j'ouvre les yeux, le monde paraĂźt se donner tel qu'il est. De la mĂȘme façon, croire ne signifie pas non plus avoir des doutes, mais ĂȘtre incertain. Plan. Bonjour Ă tous. Peut-on ne croire en rien ? => Rien signifie nulle chose. On ne peut ne rien dire quâen se taisant. Je dirais non, car quand tu ne crois ⊠17 mai 2012. Engagement 1. mettre en gage, donner en gage pacte,contrat, promesse, enrĂŽlement. ... En philosophie nous ne pouvons rien faire de plus que dâaffirmer que lâesprit sent quelque chose qui distingue les idĂ©es du jugement des fictions de lâimagination. Votre sujet n'est pas dans la liste ? Vous pouvez mĂȘme spĂ©cifier le dĂ©lai sous lequel vous souhaitez recevoir votre correction. Caroline Sarroul Sujets sur la libertĂ©. plans de dissertations et corrigĂ©s de commentaires de textes philosophiques. Ici je ne donnerai qu'une Ă©bauche de rĂ©flexion. Croire en Dieu, c'est avant tout et par-dessus tout vouloir qu'il existe. Cela leur donne plus de force et dâinfluence, les fait apparaĂźtre de plus grande importance, et les constitue comme principes directeurs de ⊠Peut-on combattre la croyance par le raisonnement ? dissertation en philo. nous ont montrĂ© le chemin. Soit lâon croit Ă quelque chose, soit lâon ne croit pas. Croire Ă en mourir, câest le propre du fanatisme, et ne croire en rien, câest du nihilisme du latin nihil = rien. Sâil est possible de vouloir ne rien dire, il est impossible de ne rien dire du tout Ă partir du moment oĂč lâon prend la parole. Les deux termes la foi et la croyance sont Ă peu prĂšs synonymes. Un site de philosophie avec des corrigĂ©s, une frise interractive, un forum, des dĂ©bats, des travaux philosophiques plan La justice Peut-on se faire justice soi-mĂȘme ? Socrate avec son "Je sais que je ne sais rien", Montaigne avec son "Que sais-je ?" Notre Ă©quipe de professeurs de philosophie se propose de rĂ©aliser pour vous un vĂ©ritable corrigĂ© de " peut on ne croire en rien ". Peut-on justifier lâathĂ©isme ? Peut-on parler pour ne rien dire ? Introduction. Si un sujet exige quâon dĂ©finisse ce quâest la croyance, il faut rĂ©sister Ă lâenvie quâon peut avoir de la rĂ©duire Ă une seule de ses dimensions, car de tous les concepts quâon peut croiser en philosophie, il est probable que ce soit un de ceux qui puisse, lĂ©gitimement, recevoir des dĂ©finitions diverses, dont certaines semblent ĂȘtre, entre elles, incompatibles. L'homme peut-il se passer de religion ? Aide Ă la reflexion Je ne crois que ce que je vois. Peut-on affirmer que ne croire en rien est un progrĂšs pour l'Homme ? Pourquoi le progrĂšs n'a-t-il pas fait disparaĂźtre les religions ? PRĂSENTATION DE LA. Est-il raisonnable de croire en Dieu ? Trop croire en la toute puissance de la raison, en ce domaine, peut mĂȘme aboutir Ă la pire des horreurs, au mal, Ă lâimmoralitĂ©. LibertĂ© ES Amiens 1982 La philosophie peut-elle dĂ©passer son temps ? Image et concept Aide Ă la reflexion J'Ă©change donc j'existe niveau prĂ©pas Aide Ă la reflexion Je crois que votre tort c'est de vous imaginer que vos raisons de vivre devraient tomber du ciel c'est a vous de les crĂ©er. Croire en une chose, c'est lui accorder adhĂ©sion intellectuelle et morale. Aide Ă la reflexion A la lumiĂšre de ces observations, nous sommes en droit de nous demander peut-on ne pas croire au progrĂšs technique ? PHILOSOPHIE PLAN Etymologie Action et savoir par la sagesse on n'entend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l'homme peut savoir » âcroire savoir ce qu'on ne sait pas, voici donc l'ignorance qui cause des maux, l'ignorance coupable " Alcibiade 118b. Croire en Dieu, c'est le possĂ©der ; ⊠Le sujet porte sur une possibilitĂ©, ce qui peut sâentendre en deux sens diffĂ©rents une possibilitĂ© est en effet ou bien une capacitĂ© acquise par un processus, un travail â je peux acquĂ©rir la capacitĂ© de parler japonais -, ou bien une capacitĂ© objective, physique â il mâest impossible de voler dans les airs sans aide mĂ©canique, je ne peux pas en acquĂ©rir la possibilitĂ©. - De tout et de rien "Je ne crois que ce que je vois" peut-on en rester Ă ce principe ? Tous les objets mĂ©taphysiques Ăąme, Dieu ne peuvent pas ĂȘtre vrais ou peut croire ou ne pas croire en Dieu mais on n'a pas dĂ©montrĂ© que Dieu existe ou qu'il n'existe pas. Croire que est de lâordre de lâopinion. Enregistrer votre cafĂ© philo, annoncer vos activitĂ©s, Ă©changer vos rĂ©flexions, dĂ©velopper vos idĂ©es. Le gage, câest soi, son existence, dâoĂč engager soi 2. prendre parti dans une idĂ©e de combat On peut ici penser Ă [âŠ] Continue reading âŠ. La croyance Peut-on ne croire en rien ? Obtenez en moins de 72h - problĂ©matique entiĂšrement rĂ©digĂ©e - un plan dĂ©taillĂ© rĂ©digĂ© complet, avec parties et sous-parties - la possibilitĂ© de questionner le professeur sur le plan proposĂ© Prestation personnalisĂ©e rĂ©alisĂ©e par un professeur agrĂ©gĂ© de philo La foi remplace ainsi la raison quand elle parvient au bout de ses capacitĂ©s intellectives. Lâon peut donc dire dis moi en qui ou en quoi crois-tu, et je te dirai qui tu es ». Croire est une faiblesse pour autant que la force est du cĂŽtĂ© de la rationalitĂ© qui implique la volontĂ© de penser par soi-mĂȘme et le dĂ©tachement vis-Ă -vis de la sensibilitĂ©. Votre sujet de philo sera traitĂ© selon les indications que vous fournirez. La croyance est lâabsence de connaissance vĂ©ritable. Notre propos est de nous appuyer sur le dernier ouvrage dâAlbert Piette afin de nous interroger sur le lien entre le croire », le doute et le ne pas croire ». Annales 2007 - Toute prise de conscience est-elle libĂ©ratrice ? ... Un bon plan 1. Philosophie ES Amiens 1982 Peut-on ĂȘtre esclavplansphilo Ă tĂ©lĂ©charger pour prĂ©parer examens & concours je ne suis rien, je n'existe pas, autrui me constitue comme il peut me dĂ©truire Jean -Paul Sartre, L'Etre et le nĂ©ant, troisiĂšme partie, chapitre premier, section IV (le Regard) Commentaires disponibles Aristote, Ethique Ă Nicomaque VIII, chap2. L'amitiĂ© Rousseau, Emile, quatriĂšme livre (extrait) Hume, TraitĂ© de la ce quâest croire et la nature raisonnable et rationnelle de lâhomme, il semble difficile au mĂȘme moment , dans une mĂȘme conscience, de croire en une idĂ©e tout en sachant quâelle nâest pas vraie, câest-Ă -dire fausse. En effet, croire, câest ĂȘtre dans une attitude dâesprit qui affirme avec un degrĂ© plus ou moins grand de probabilitĂ© la rĂ©alitĂ© dâune chose ou la vĂ©ritĂ© dâune idĂ©e. Donc pour croire que la terre est ronde , il faut penser que cet Ă©noncĂ© est vrai, donc si je sais que ce nâest pas vrai, je sais que câest faux , donc je ne peux pas considĂ©rer au mĂȘme moment que câest faux , et y croire câest-Ă -dire croire que câest vrai. 2. Et câest dâautant plus difficile Ă concevoir que le savoir est une connaissance rationnelle obtenue soit par dĂ©monstration soit par observation et vĂ©rification expĂ©rimentale. Le savoir sâoppose Ă lâopinion qui est soit rĂ©sultat dâun raisonnement erronĂ© aveuglĂ© par la passion et lâintĂ©rĂȘt, par ex. , soit dâune erreur de perception allĂ©gorie de la Caverne de Platon, je crois ce que je vois et je me trompe, soit dâune absence de raisonnement je prĂ©-juge avant mĂȘme dâavoir jugĂ©. Donc normalement le savoir doit lâemporter contre lâopinion et doit avoir plus de force de conviction mĂȘme si lâopinion peut ĂȘtre trĂšs persuasive. Donc si je sais que câest faux, je ne peux plus y croire , ni ĂȘtre convaincu que câest vrai car je suis un ĂȘtre rationnel en tant quâĂȘtre pensant . Ma rationalitĂ© fait que je ne peux pas consciemment prĂ©fĂ©rer lâinfondĂ©, lâirrationnel, le faux au dĂ©montrĂ©, prouvĂ© et vrai. En tant quâĂȘtre rationnel, je veux raisonnablement le vrai. Consciemment, je ne peux croire au faux si je sais que câest faux , car cela reviendrait Ă se mentir Ă soi-mĂȘme OR comme le montre Sartre , cela prĂ©supposerait que je sois double une partie sachant le vrai menteuse et une partie ignorante trompĂ©e or je suis une seule et mĂȘme conscience transparente Ă elle-mĂȘme. Donc si je crois Ă ce que je sais ne pas ĂȘtre vrai , câest en fait soit sans y croire vraiment car je sais que ce nâest pas vrai, soit sans savoir vraiment si câest vrai dc jâai un doute dc jây crois car finalement je ne suis pas sĂ»r qu câest vrai. Dc soit je sais et je ne peux pas croire le contraire, soit je crois car je ne sais pas. Transition pourtant la mauvaise foi, ça existe mĂȘme si thĂ©oriquement câest impossible ! , on a vu dans lâhistoire de la science des prĂ©jugĂ©s rĂ©sister Ă des preuves GalilĂ©e, Copernic, Darwin, alors comment expliquer cette croyance paradoxale, illogique et contraire Ă la nature de lâhomme ? II. Cela sâexplique 1. par la nature de lâhomme. Il nâest pas simplement un ĂȘtre de raison , câest aussi un ĂȘtre de dĂ©sir. Donc si en tant quâ ĂȘtre rationnel il cherche la vĂ©ritĂ©, en tant quâĂȘtre de dĂ©sir il cherche le bien-ĂȘtre, le bonheur. Or la vĂ©ritĂ© peut faire mal et renvoyer Ă une rĂ©alitĂ© douloureuse. Et en ce sens il a besoin dâillusion. Comme le dit Freud, une illusion nâest pas la mĂȘme chose quâune erreur ⊠Ce qui caractĂ©rise lâillusion , câest d »ĂȘtre dĂ©rivĂ©e des dĂ©sirs humains ». Et , il illustre cela par lâillusion religieuse correspondant Ă un besoin archaĂŻque enfantin de se sentir aimĂ© et protĂ©gĂ© contre le monde extĂ©rieur injuste et contre soi pulsions du ça qui rĂ©siste Ă lâabsence de preuve de lâexistence de Dieu ou mĂȘme Ă la dĂ©monstration par la science de la faussetĂ© de certaines explications divines crĂ©ation du monde, la rĂ©alitĂ© physiologique de la mortâŠ. Dc le fond de la croyance est dâordre psychologique dĂ©tresse, peurs.. ou matĂ©rielle souffrance , misĂšre ⊠la religion est lâopium du peuple » pour Marx. Aussi vouloir dĂ©tromper les hommes câest attenter Ă leur bonheur » comme le soulignait Rivarol, dâoĂč la rĂ©sistance de la croyance face au savoir. 2. par les limites du savoir. A. Ce nâest pas parce que je sais quâune idĂ©e nâest pas vraie quâelle est pour autant fausse, ce nâest pas parce que je sais quâune chose nâest pas rĂ©elle quâelle est pour autant irrĂ©elle. En effet, si par vrai, jâentends observĂ© et vĂ©rifiĂ©, lâabsence dâobservation ne suffit pas pour pouvoir dĂ©clarer que la chose nâexiste pas ou que lâidĂ©e est fausse . Il se peut que la chose nâest pas encore Ă©tĂ© observĂ©e ou Ă©chappe Ă toute observation ex. Dieu est partout donc nulle part visible. Donc je peux croire Ă ce que je sais ne pas ĂȘtre prouvĂ© car ce nâest pas forcĂ©ment irrĂ©el pour autant. Si par vrai, jâentends non rationnellement dĂ©montrĂ©, ce qui nâest pas dĂ©montrĂ© nâest pas non plus forcĂ©ment faux. Cela peut ĂȘtre au-delĂ ou en-deçà de toute dĂ©monstration. Dieu se sent, selon Pascal, il sâĂ©prouve et ne se prouve pas. Les vĂ©ritĂ©s intuitives du CĆur sâimposent et lâabsence de dĂ©monstration prouve plus les limites de la raison , son impuissance que la faussetĂ© de ses vĂ©ritĂ©s. Pour Descartes, Dieu câest la perfection, et lâhomme imparfait est incapable de la penser ,cela ne remet pas pour autant en question sa nature, son idĂ©e et sa vĂ©ritĂ©. Donc je peux croire Ă ce que je sais ne pas ĂȘtre dĂ©montrĂ©, mais que je sens comme Ă©tant vraie. B. Il peut mĂȘme ĂȘtre rationnel de croire en quelque chose qui nâa pas Ă©tĂ© prouvĂ© ni dĂ©montrĂ© le pari de Pascal. C. ce nâest pas parce que je sais quâune chose nâest pas vraie au sens de vĂ©ritĂ© absolue et universelle que pour autant cette chose nâest pas digne de confiance et de croyance Une thĂ©orie corroborĂ©e » nâest pas vraie » au sens de totalement prouvĂ©e mais elle est probable et donc je peux y croire comme en quelque chose de possible et de fiable Une thĂ©orie nâest pas vraie au sens classique en accord avec les faits, le rĂ©el , mais elle peut ĂȘtre vraie » au sens de vĂ©ritĂ© pragmatique » selon William .James ou de vĂ©ritĂ© technique » de Bertrand Russell. Et la thĂ©orie du non-miracle de Putnam donne des raisons dây croire avec une certaine confiance. Conclusion Donc aussi illogique et inattendu que cela puisse paraĂźtre, je peux croire en ce que je sais ne pas ĂȘtre vrai, vu que lâhomme a un besoin dâillusion en tant quâĂȘtre de dĂ©sir , vu les limites de son savoir et vu que ce qui nâest vrai nâest pas forcĂ©ment faux et donc incroyable pour autant. Peut-ĂȘtre sommes-nous dâailleurs condamnĂ©s Ă ne croire que ce quâon sait ne pas ĂȘtre vrai de maniĂšre absolue , mais vrai seulement de maniĂšre provisoire et pratique. Enjeupassionnant, la dissertation n'est pas qu'un exercice du bac, mais le fondement de la dĂ©marche philosophique elle-mĂȘme - ou du moins une mĂ©thode solide pour parvenir Ă Ă©tablir avec prĂ©cision sa pensĂ©e. Il ne s'agit pas d'un simple exercice de style, mais d'une mĂ©thode particuliĂšre pour apprendre Ă faire naĂźtre avec rigueur sa Dans le sujet Peut-on ne pas savoir ce que lâon fait ? », la question porte sur les limites et diffĂ©rents degrĂ©s de la conscience humaine. SpontanĂ©ment, certains tels Descartes pensent toujours pouvoir ĂȘtre maĂźtres de leurs actes, avoir une conscience permanente. Or est ensuite apparue la thĂ©orie de lâinconscient formulĂ©e par Freud admettant que celui-ci constitue la partie la plus importante de lâesprit, contrĂŽlant ainsi la majeure partie de nos actes. Nous remarquons que les idĂ©es communes sont contradictoires, nous poussant donc Ă rechercher les limites de conscience de nos agissements, jusquâoĂč lâhomme est conscient de ce quâil fait. Nous sommes en effet surpris parfois par certains agissements, certaines rĂ©actions ou mĂȘme de leurs consĂ©quences. Nous ne savons donc pas toujours entiĂšrement ce que nous faisons ou pourquoi nous le faisons, ce qui nous amĂšne Ă nous questionner sur la libertĂ© et la responsabilitĂ© face Ă nos actes. I. SpontanĂ©ment on souhaite ĂȘtre conscient de tous nos faits Si on considĂšre les faits comme lâaction en elle mĂȘme et seulement celle-ci, nous en sommes alors en effet conscient. On doit dâabord penser lâaction avant de pouvoir la rĂ©aliser. Elle nĂ©cessite une volontĂ© quâon considĂ©rera ici comme contrĂŽlĂ©e. Tout action est en effet prĂ©cĂ©dĂ©e dâun processus psychique contrĂŽlĂ© par les envies, les besoins, comme la faim par exemple. On pourrait croire quâon ne pense plus avant certaines actions tel respirer, câest en effet devenu un rĂ©flexe, un acquis, on ne pense pas Ă respirer. Ils sont cela dit quand mĂȘme gouvernĂ©s par une trĂšs petite part de conscience qui fait partie des acquis. Un agissement nĂ©cessite la pleine attention de celui qui lâexĂ©cute. Mais on peut ĂȘtre conscient du fait mais pas de ses consĂ©quences, nous ne sommes pas toujours conscients de lâimportance de nos faits. Un acte anodin peut en effet avoir de grandes consĂ©quences et on ne contrĂŽle pas tous les facteurs extĂ©rieurs. On est jamais complĂštement conscient de tous les paramĂštres extĂ©rieurs, soit on peut agir de façon efficace en essayant dâen contrĂŽler la majeure partie, de diminuer le risque, mais il reste toujours une infime part dâinconscience des consĂ©quences. Cela dit, on est conscient quâon ne contrĂŽle pas tout, on sait donc que les consĂ©quences sont parfois imprĂ©visibles, on en est conscient. Il existe donc des diffĂ©rents degrĂ©s de conscience. Ces degrĂ©s varient aussi selon lâĂ©tat physiologique du sujet. Le sommeil est un de ses Ă©tats intĂ©ressant Ă Ă©tudier car notre part de conscience diminue au plus bas niveau, nous ne contrĂŽlons en effet pas ce que nous rĂȘvons, nous nâavons pas conscience de ce qui se passe autour de nous ou bien encore du temps qui passe pendant que nous dormons. Le coma reste aussi encore aujourdâhui assez inconnu, certains patients se rappellent de certaines conversations, de certains faits Ă leur rĂ©veil, dâautres pas, le degrĂ© de conscience selon les individus et selon la pĂ©riode varie donc. Cela valide notre thĂ©orie, nous ne sommes pas conscient ou inconscient mais il existe rĂ©ellement diffĂ©rents degrĂ©s de conscience. MalgrĂ© tout certains dirons quâils ne savaient plus ce quâils faisaient aprĂšs une prise dâalcool par exemple, mais ils Ă©taient bel et bien conscient lorsquâils ont commencĂ© Ă boire, ils savaient quâils pourraient ne plus se contrĂŽler ultĂ©rieurement. Ils en sont la aussi tout a fait conscient. A premiĂšre vue en considĂ©rant lâaction comme le fait nous en sommes donc toujours conscients avec des degrĂ©s variant selon les situations car il nĂ©cessite une volontĂ©. On ne connaĂźt pas toutes les consĂ©quences avant dâagir mais on a conscience de prendre un risque. On sait donc ce que lâon fait. II. On est parfois surpris par certains de nos agissements ou rĂ©actions On entend souvent Je ne sais pas ce qui mâa pris, je ne savais plus ce que je faisais.» Il y aurait donc une part dâinconscient chez nous, dans ce qui motive certains de nos actes. Nous avons dĂ©montrĂ© prĂ©cĂ©demment quâune action avait besoin de lâattention du sujet et de sa volontĂ© en admettant quâelle Ă©tait contrĂŽlĂ©e. Mais si nous supposons que nous ne sommes pas Ă lâorigine de toutes nos volontĂ©s, le contrĂŽle de nos actes est remis en cause. Il existe une grande multitude de cause et motivations possibles Ă nos actes. Lâintuition en fait partie, elle nâa pas de raisons rationnelles et nous ne connaissons pas la suite, lâaboutissement si on suit cette intuition. On pourrait donc croire que lâon ne sait pas ce que lâon fait mais en rĂ©alitĂ© nous sommes bel et bien conscients que cette intuition nâa pas de cause rationnelle, nous sommes donc conscients du risque, nous savons ce que nous faisons. Et si certaines actions nâavaient justement pas de motifs. Lafcadio a essayĂ© de prouver cela en commettant un crime qui pour lui nâavait aucun mobile. Mais cette thĂ©orie est facilement critiquable, le fait de ne pas avoir de mobile peut aussi ĂȘtre un mobile en soit pour cet acte. Mais en continuant dans cette voie, on peut admettre quâil existe toujours une motivation pour nos actes mais elle pourrait ne pas ĂȘtre contrĂŽlĂ©e. Comme la thĂ©orie de lâinconscient de Freud lâa Ă©noncĂ© la majeure partie de nos actes seraient alors dictĂ©s par lâinconscient. Une grande partie de nous mĂȘme nous Ă©chappe donc dĂ©sirs refoulĂ©s, lapsus, actes manquĂ©s, rĂȘves. Lâinconscient regrouperait donc tous les dĂ©sirs que nous ne pouvons formuler car allant Ă lâencontre des mĆurs. Les pulsions ne peuvent en effet ĂȘtre Ă©vitĂ©es, elles sont soit concrĂ©tisĂ©es dans le rĂ©el par le biais des rĂȘves, qui constitueront donc un trĂšs bon moyen dâĂ©tudes de lâinconscient, ou bien refoulĂ©es. Les lapsus ou les actes manquĂ©s seraient donc pour lâinconscient des moyens dâexpression. Le fait dâenvoyer par exemple une lettre au mauvais destinataire ne serait pas le fruit du hasard ou dâune Ă©tourderie. On croit Ă©chouer en lâeffectuant mais on Ă©prouve en rĂ©alitĂ© une satisfaction de nos pulsions inconscientes. Pour Ă©tudier lâinconscient, lâĂ©tude des rĂȘves est idĂ©ale, ils seraient en effet une illustration des dĂ©sirs que lâon censure dans le rĂ©el. En admettant cette thĂ©orie que notre inconscient occupe la plus grande partie de notre esprit et que nos pulsions refoulĂ©es sont Ă lâorigine de certains de nos actes. Alors nous serions tenter de croire que nous ne nous contrĂŽlons pas toujours, il existerait donc des situations ou ne nous savons pas ce que nous faisons. III. Sommes nous donc libres ou responsables devant nos actes ? On peut se poser en effet la question de la libertĂ© face Ă nos actes si on admet que nous sommes en partie contrĂŽlĂ©es par notre inconscient. On exclut lâidĂ©e de libertĂ© si lâhomme est contrĂŽlĂ©e par quelque chose dont il ne sâaperçoit pas consciemment, qui le dĂ©passe. Si nous ne sommes pas libres devant ses actes, nous ne pouvons pas admettre ĂȘtre responsable de ces actes puisque nous ne les contrĂŽlons pas. Face Ă certains Ă©vĂšnements, nos rĂ©actions sont contrĂŽlĂ©es par notre inconscient dĂ©sirs et pulsions refoulĂ©s et nous nâen avons pas conscience. Si on refoule ses pulsions cela peut ĂȘtre la cause de nĂ©vrose et si elles deviennent irrĂ©sistibles, on passe Ă lâacte tout cela restant inconscient. La responsabilitĂ© du sujet est donc discutable puisquâil nâest pas libre face Ă cette pulsion. La thĂ©orie de Freud implique donc que lâindividu ne soit pas responsable puisquâil est gouvernĂ© par son inconscient et nâa pas agit de maniĂšre rĂ©flĂ©chie. Mais si ma conscience possĂšde des degrĂ©s alors ma responsabilitĂ© aussi. On nâest soit pleinement responsable ou irresponsable dans la loi et pourtant on peut ĂȘtre conscient de ce quâon est en train de faire et ne pas pouvoir le contrĂŽler. Lâinconscience nâadmet donc pas forcĂ©ment lâirresponsabilitĂ©. La thĂ©orie de lâinconscient nâest quâune hypothĂšse, on ne peut pas la prouver et donc tout comme Sartre on peut penser quâelle nâest que lâillustration de la mauvaise foi des hommes. Puisquâon ne peut pas prouver que ce nâĂ©tait pas notre inconscient qui nous guidait, tout le monde peut se rĂ©fugier dans cette thĂ©orie et pardonner les pires actes. Nâest on pas en effet responsable de notre niveau de conscience ? Lâhomme a des dĂ©sirs et des pulsions mais il est aussi contrairement aux animaux douĂ© de raison. Admettre la thĂ©orie de lâinconscient câest la facilitĂ© de renier sa libertĂ© et donc sa responsabilitĂ©. Conclusion En conclusion on peut dire que on peut ne pas comprendre les motivations qui nous poussent Ă exĂ©cuter certaines actions. Mais la conscience est Ă©troitement liĂ©e Ă la responsabilitĂ© et dire quâon peut ne pas savoir ce que lâon fait, câest renier sa libertĂ©. Il existe en effet des diffĂ©rents degrĂ©s de conscience mais dans tout les cas il en reste toujours une part infime, on peut donc toujours essayer de faire part de raison.
I Survivre : vivre sans morale. a- Le sens commun : sens et non-sens. DĂ©veloppement des paradoxes. b- Les fondements d'une vie sans morale : attitudes immoralistes et nihilistes. c- Les apories de ces deux attitudes. Transition : L'homme, libre par nature, a en propre cette capacitĂ© de choix qui semblerait lui permettre de rejeter touteL'analyse du professeur Ce sujet est dâabord une contradiction manifeste entre les deux verbes. Il faut donc repĂ©rer les modalitĂ©s de cette contradiction pour essayer de comprendre en quoi elle est contestable. En ce sens, il apparaĂźt que le savoir est affaire de connaissance alors que la croyance est affaire de sentiment. Les deux sont opposĂ©s en ce quâil dĂ©signent donc deux rapports diffĂ©rents Ă une idĂ©e. Mais on peut aussi considĂ©rer que leurs dĂ©finitions ne sont pas si lointaines dans la mesure oĂč le savoir peut ĂȘtre dĂ©fini comme croyance mobilisant une preuve en supplĂ©ment Cf. Sujet Faut-il opposer croyance et raison ». DĂšs lors, le savoir ne sâopposerait pas directement Ă la croyance mais en dĂ©passerait la nature dogmatique pour parvenir Ă une forme dâassentiment rationnel. La diffĂ©rence entre croire et savoir se jouerait donc dans le statut de cette preuve supplĂ©mentaire. Cependant, Ă lâinverse, la croyance ne se fait jamais de façon purement arbitraire et semble mobiliser des motifs, câest-Ă -dire reposer sur des idĂ©es et une forme de savoir qui la provoque. On ne croit pas nâimporte quoi mais on croit toujours en fonction de raisons plus ou moins obscures. Bref, le savoir est problĂ©matique et risque de rejoindre la croyance si la preuve quâil mobilise est fragile. Ă lâinverse, la croyance semble dĂ©pendre initialement dâune forme de savoir plus ou moins prouvĂ© qui ne dĂ©pend pas du critĂšre exclusif de la raison logique mais peut Ă©galement sâappuyer sur des convictions sentimentales ou sur des prĂ©jugĂ©s qui ne sont pas nĂ©cessairement dogmatiques qui sont de lâordre de lâintuition. ...
Ainsion ne pourrait pas ne pas croire en la Justice : il faudrait nécessairement croire en elle pour vivre une vie avec d'autres hommes. Cependant si l'on doit croire en cet idéal, rien ne nous garantit qu'il soit susceptible de s'incarner au sein du réel. Nous sommes alors confrontés à ce problÚme : la croyance en l'idéal de Justice est-elle une condition nécessaire et suffisante
La croyance, une science aveugle, ou source de connaissances ? Ce fait de croire se traduit par plusieurs dĂ©finitions, mais dans le cas du sujet de cette dissertation, nous retiendrons une seule dĂ©finition. Une croyance reste essentiellement un acte de tenir pour vrai une quelconque information affirmative, principale point commun avec le savoir. Mais ce point commun suffit-il afin de les placer sur la mĂȘme ligne dâhorizon ?. Ils apparaissent comme contradictoires, semblable mais tellement diffĂ©rent, un vrai paradoxe. Nous verrons donc sâil y a un intermĂ©diaire, câest-Ă -dire un ?vĂ©nement qui est placĂ© entre deux termes, donc qui occupe une situation moyenne e sâoppose au savoir, el la croyance est une i Ignorance. Si on dĂ©finit lâ Swape nextp g urtant si la croyance s Ă lâignorance. Mais nc elle nâest pas une bsence de savoir alors on doit donc en dĂ©duire que la croyance nâest pas une complĂšte absence de savoir. Elle serait plus quâune ignorance et moins quâun savoir, comme un centre entre deux points diagonalement opposĂ©s. Ou bien, la croyance constituerait un intermĂ©diaire, voir un degrĂ© pour accĂ©der au savoir ? Car elle nâest pas une ignorance. Ou bien la croyance ne sera jamais un intermĂ©diaire mais un obstacle Ă abattre pour accĂ©der au savoir. Plateforme dâaccĂšs oĂč mur infranchissable ? Dans une premiĂšre partie, nous verrons Swige to vie' » next page verrons que la croyance est un IntermĂ©diaire, voir un degrĂ©s entre lâignorance et le savoir, puis dans une deuxiĂšme partie, nous expliquerons en quoi la croyance est un obstacle Ă Ă©radiquer pour parvenir au savoir. Finalement, nous dĂ©montrerons quâaucune croyances ne peut-ĂȘtre le milieu entre lâignorance et le savoir. Rien de ce qui relĂšve de la croyance ne relĂšve du savoir. La croyance est extĂ©rieur Ă ma raison donc elle constitue le premier obstacle pour accĂ©der au savoir mais elle ne sâoppose pas moins Ă lâignorance, qui elle, est une absence totale de savoir. Donc la croyance Ă quelques connaissances, elle pourrait alors devenir un degrĂ©, voir un moyen pour accĂ©der au savoir. Le mouvement, qui se dĂ©finit par le fait dâĂȘtre ce quâil est et ce qui nâest plus ce quâil est, un acte flou qui dĂšs quâil atteint son point disparait aussitĂŽt. La science est en mouvement, donc elle est un savoir. Elle lâest et Ă la fois elle ne lâest plus. Dieu est totalement ce quâil est de maniĂšre absolu donc il nâest pas en mouvement alors que le soleil est en mouvement mais il constitue une science certaine et indubitable. Le philosophe est clairement dĂ©finit par celui qui recherche ardemment la sagesse et câest parce quâil recherche celle-ci, quâon dit quâil recherche la vĂ©ritĂ©. Alors que les hommes qui recherche le divertissement ou qui recherchent des choses quâils perçoivent avec leur sens, qui nous trompent car ils reposent seulement sur une certitude sensible, alors ils croient. e philosophe, lui, observe , contemple mais reste en retrait, il alors ils croient. Le philosophe, lui, observe , contemple mais reste en retrait, il garde de la distance par rapport Ă ce quâil contemple, alors il peut prĂ©tendre au savoir. Selon Pythagore, il y a trois sortes dhommes qui vont aux jeux olympiques, mais nous nous pencherons seulement sur un cas. Ily a le spectateur, qui recherche la contemplation, lâadmiration et le philosophe, qui fait partie des spectateurs mais qui garde de la distance sur ce quâil contemple. Le spectateur recherche le beau spectacle, câest-Ă -dire les belles choses alors que le philosophe recherche la vĂ©ritĂ© et la sagesse, est-Ă -dire le beau-lui-mĂȘme, qui ne peut pas ĂȘtre contemplĂ© par le moyen des sens. Alors le spectateur reposerait sur les choses sensibles donc sur des croyances et le philosophe, sur des choses intelligibles, qui mĂšneraient au savoir. spectateur prĂ©tend aux sciences de ce qui semble donc Ă des croyances et le philosophe pourra prĂ©tendre au savoir de ce qui est rĂ©ellement. La thĂšse centrale serait ce qui est totalement est totalement connaissable alors que ce qui est aucunement est totalement inconnaissable. Si lâon divise cette thĂšse, elle se transformerait en 3 petites hĂšses. La premiĂšre serait, connaĂźtre est toujours la connaissance de quelque chose, la deuxiĂšme serait, connaĂźtre câest connaĂźtre quelque chose qui est et la troisiĂšme, câest connaĂźtre quelque chose qui est mais qui pour cette raison est absolument connaissable. ?tre signifie toujours exister, pour les grecs. Plus quelque chose existe, plus elle est rĂ©el et plus elle sera connaissable. Dans ce ca 3 grecs. Plus quelque chose existe, plus elle est rĂ©el et plus elle sera Dans ce cas-lĂ , ĂȘtre serait du cĂŽtĂ© du rĂ©el et le savoir serait du cĂŽtĂ© du discours. Lâexistence est donc une connaissance par sa seule prĂ©sence. Selon Platon, on ne pourrait pas connaĂźtre quelque chose qui ne serait pas rĂ©el. On peut croire quâon sait mais ce nâest pas savoir que lâon sait. LâĂ©tude de lâĂȘtre est appelĂ©e lâontologie et celle du savoir sâappelle lâĂ©pistĂ©mologie. Il y a plusieurs degrĂ©s dâĂȘtre, et pour chaque degrĂ© dâĂȘtre, il y a un degrĂ© de savoir correspondant. Le savoir varie en fonction directe de lâexistence. La science physique Ă©tudie les ĂȘtres qui sont en mouvement, selon Platon, ils ne pourront jamais devenir une science et le mouvement orrespond, dans le rĂ©gime Ă©pistĂ©mologique, Ă une croyance. Mais si la croyance est un degrĂ© pour aboutir au savoir, elle serait donc un intermĂ©diaire entre ignorer et savoir. Mais lâopinion est un type de croyance, qui est reçu de lâextĂ©rieur dont lâorigine est extĂ©rieure Ă la raison. Ces opinions font obstacle Ă la recherche du savoir, alors la croyance serait un obstacle Ă Ă©liminer pour accĂ©der au savoir. La recherche du savoir va passer au travail du doute, car douter câest arriver Ă outrepasser et dĂ©faire des opinions qui habitent lâesprit et qui on Ă©tait forgĂ©s sans le consentement de la ralson. Le temps de la mĂ©ditation va engager trois ruptures de la vie ordinaire. La premiĂšre câest le lien social, car on est soumis Ă la pression du milieu. Ces rĂšgles sont toujours lĂ avant nous, ça 4 social, car on est soums Ă la pression du milieu. Ces rĂšgles sont toujours lĂ avant nous, ça sâappelle la culture, ce sont nos droits subjectifs. Le temps du doute câest la solitude, le retrait vis-Ă -vis du monde. La deuxiĂšme rupture est lâaction, car dans la vie ordinaire, lâesprit est toujours accaparĂ©, captĂ© et absorbĂ© par ce que lion fait. La pensĂ©e nâest pas libre, elle est consciemment soumise Ă lâaction. oute va introduire ce que Descartes appelle la mĂ©ditation, câest le fait que la pensĂ©e se tourne vers elle-mĂȘme, quâelle sâexamine et se sĂ©pare dâelle-mĂȘme dans toute rĂ©flexion, il y a dĂ©doublement, celui qui sâexamine et celui qui a examinĂ©. Il y a une sĂ©paration de la rĂ©flexion. Et enfin, la troisiĂšme rupture, câest la confiance. Dans la vie quotidienne nous nous fions Ă notre opinion. On se contente dâopinions vraisemblables. Le doute ordinaire porte toujours sur des positions particuliĂšres. Le doute va nous permettre dâanalyser de façon critique et discriminer en fonction dâun critĂšre, qui est le ertain et indubitable. Pourtant le problĂšme gĂ©nĂ©ral de lâopinion câest quâelle vient de lâextĂ©rieur, cette intĂ©riorisation que fait la raison, se fait sur le mode de la croyance. Copinion est encore moins un avis personnel car elle est la plus Ă©trangĂšre Ă la raison et on croit y adhĂ©rer librement, de façon irrĂ©flĂ©chie, sans la rĂ©flexion de la raison. Mais lâopinion peut ĂȘtre distinguĂ©e de lâignorance car elle peut dire vrai, mais ce nâest pas pour autant quâelle a raison. Lâopinion ne pourra jamais ĂȘtre un moyen dâaccĂ©der au savoir mais un o S
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