Commentavoir 20/20 à la dissert du bac philo. Voici la méthode simple et les conseils de base pour réussir sa dissertation au bac de philosophie, avec à la clé une excellente note ! L

"Parmi toutes les croyances dogmatiques, les plus dĂ©sirables me semblent ĂȘtre les croyances dogmatiques en matiĂšre de religion cela se dĂ©duit trĂšs clairement, alors mĂȘme qu'on ne veut faire attention qu'aux seuls intĂ©rĂȘts de ce monde. Il n'y a presque point d'action humaine, quelque particuliĂšre qu'on la suppose, qui ne prenne naissance dans une idĂ©e trĂšs gĂ©nĂ©rale que les hommes ont conçue de Dieu, de ses rapports avec le genre humain, de la nature de leur Ăąme et de leurs devoirs envers leurs semblables. L'on ne saurait faire que ces idĂ©es ne soient pas la source commune dont tout le reste dĂ©coule. Les hommes ont donc un intĂ©rĂȘt immense Ă  se faire des idĂ©es bien arrĂȘtĂ©es sur Dieu, leur Ăąme, leurs devoirs gĂ©nĂ©raux envers leur CrĂ©ateur et leurs semblables ; car le doute sur ces premiers points livrerait toutes leurs actions au hasard et les condamnerait en quelque sorte au dĂ©sordre et Ă  l'impuissance. C'est donc la matiĂšre sur laquelle il est le plus important que chacun de nous ait des idĂ©es arrĂȘtĂ©es, et malheureusement c'est aussi celle dans laquelle il est le plus difficile que chacun, livrĂ© Ă  lui-mĂȘme, et par le seul effort de sa raison, en vienne Ă  arrĂȘter ses idĂ©es. Il n'y a que des esprits trĂšs affranchis des prĂ©occupations ordinaires de la vie, trĂšs pĂ©nĂ©trants, trĂšs dĂ©liĂ©s, trĂšs exercĂ©s, qui, Ă  l'aide de beaucoup de temps et de soins, puissent percer jusqu'Ă  ces vĂ©ritĂ©s si nĂ©cessaires. Encore voyons-nous que ces philosophes eux-mĂȘmes sont presque toujours environnĂ©s d'incertitudes, qu'Ă  chaque pas la lumiĂšre naturelle qui les Ă©claire s'obscurcit et menace de s'Ă©teindre, et que, malgrĂ© tous leurs efforts, ils n'ont encore pu dĂ©couvrir qu'un petit nombre de notions contradictoires, au milieu desquelles l'esprit humain flotte sans cesse depuis des milliers d'annĂ©es, sans pouvoir saisir fermement la vĂ©ritĂ© ni mĂȘme trouver de nouvelles erreurs. De pareilles Ă©tudes sont fort au-dessus de la capacitĂ© moyenne des hommes, et, quand mĂȘme la plupart des hommes seraient capables de s'y livrer, il est Ă©vident qu'ils n'en auraient pas le loisir. Des idĂ©es arrĂȘtĂ©es sur Dieu et la nature humaine sont indispensables Ă  la pratique journaliĂšre de leur vie, et cette pratique les empĂȘche de pouvoir les acquĂ©rir. Cela me paraĂźt unique. Parmi les sciences, il en est qui, utiles Ă  la foule, sont Ă  sa portĂ©e ; d'autres ne sont abordables qu'Ă  peu de personnes et ne sont point cultivĂ©es par la majoritĂ©, qui n'a besoin que de leurs applications les plus Ă©loignĂ©es ; mais la pratique journaliĂšre de celle-ci est indispensable Ă  tous, bien que son Ă©tude soit inaccessible au plus grand nombre. Les idĂ©es gĂ©nĂ©rales relatives Ă  Dieu et Ă  la nature humaine sont donc, parmi toutes les idĂ©es, celles qu'il convient le mieux de soustraire Ă  l'action habituelle de la raison individuelle, et pour laquelle il y a le plus Ă  gagner et le moins Ă  perdre en reconnaissant une autoritĂ©. Le premier objet, et l'un des principaux avantages des religions, est de fournir sur chacune de ces questions primordiales une solution nette, prĂ©cise, intelligible pour la foule et trĂšs durable. Il y a des religions trĂšs fausses et trĂšs absurdes ; cependant l'on peut dire que toute religion qui reste dans le cercle que je viens d'indiquer et qui ne prĂ©tend pas en sortir, ainsi que plusieurs l'ont tentĂ©, pour aller arrĂȘter de tous cĂŽtĂ©s le libre essor de l'esprit humain, impose un joug salutaire Ă  l'intelligence ; et il faut reconnaĂźtre que, si elle ne sauve point les hommes dans l'autre monde, elle est du moins trĂšs utile Ă  leur bonheur et Ă  leur grandeur dans celui-ci. Cela est surtout vrai des hommes qui vivent dans les pays libres. Quand la religion est dĂ©truite chez un peuple, le doute s'empare des portions les plus hautes de l'intelligence et il paralyse Ă  moitiĂ© toutes les autres. Chacun s'habitue Ă  n'avoir que des notions confuses et changeantes sur les matiĂšres qui intĂ©ressent le plus ses semblables et lui-mĂȘme ; on dĂ©fend mal ses opinions ou on les abandonne, et, comme on dĂ©sespĂšre de pouvoir, Ă  soi seul, rĂ©soudre les plus grands problĂšmes que la destinĂ©e humaine prĂ©sente, on se rĂ©duit lĂąchement Ă  n'y point songer. Un tel Ă©tat ne peut manquer d'Ă©nerver les Ăąmes ; il dĂ©tend les ressorts de la volontĂ© et il prĂ©pare les citoyens Ă  la servitude. Non seulement il arrive alors que ceux-ci laissent prendre leur libertĂ©, mais souvent ils la livrent. Lorsqu'il n'existe plus d'autoritĂ© en matiĂšre de religion, non plus qu'en matiĂšre politique, les hommes s'effrayent bientĂŽt Ă  l'aspect de cette indĂ©pendance sans limites. Cette perpĂ©tuelle agitation de toutes choses les inquiĂšte et les fatigue. Comme tout remue dans le monde des intelligences, ils veulent, du moins, que tout soit ferme et stable dans l'ordre matĂ©riel, et, ne pouvant plus reprendre leurs anciennes croyances, ils se donnent un maĂźtre. Pour moi, je doute que l'homme puisse jamais supporter Ă  la fois une complĂšte indĂ©pendance religieuse et une entiĂšre libertĂ© politique ; et je suis portĂ© Ă  penser que, s'il n'a pas de foi, il faut qu'il serve, et, s'il est libre, qu'il croie." Alexis de Tocqueville, De la dĂ©mocratie en AmĂ©rique, II, 1840, 1Ăšre partie, Chapitre V, GF, 1981, p. 29-31. Retour au menu sur la religion Retour au menu sur la libertĂ© Date de crĂ©ation 26/04/2016 1541 DerniĂšre modification 26/04/2016 1541 CatĂ©gorie Page lue 3419 fois Imprimer l'article

ModĂšlepour la dissertation (analyse et problĂ©matisation, introduction, plan dĂ©taillĂ©) La culture nous rend-elle plus humains ? EXEMPLE DE TRAVAIL PRÉPARATOIRE AU BROUILLON : analyse du sujet et problĂ©matisation Il ne faut pas se focaliser uniquement sur les termes « culture » et « humain » mais tenir compte de tous les termes de la question (notamment le «
Comment trouver la problĂ©matique en dissertation de philosophie ? Quelles sont les Ă©tapes clĂ©s ? les erreurs Ă  Ă©viter ? et que faire si on n’y arrive pas ? On revoit la mĂ©thode avec un exemple. Cet article est le 2e de notre sĂ©rie sur la problĂ©matique en dissertation. Voir aussi Comprendre le sujet de dissertation 1/3 et Poser la problĂ©matique 3/3. Comprendre ce qu’est la problĂ©matique La problĂ©matique est un problĂšme intellectuel qui apparaĂźt lorsqu’on dĂ©finit les mots du sujet de dissertation. On la prĂ©sente souvent comme un paradoxe, c’est-Ă -dire quelque chose qui va contre nos attentes et semble contenir une contradiction. Chaque sujet est construit pour avoir une problĂ©matique et une seule. Elle est “cachĂ©e” dans le sujet et votre mission est de la dĂ©couvrir. Une fois le problĂšme trouvĂ©, votre dĂ©veloppement de dissertation proposera une solution. On peut comparer le sujet Ă  jeu de casse-tĂȘte oĂč il faut sĂ©parer des piĂšces imbriquĂ©es les unes dans les autres. Il y a diffĂ©rentes piĂšces emboĂźtĂ©es c’est les dĂ©finitions. On essaie de les sĂ©parer, mais ça coince c’est la problĂ©matique. 1. DĂ©finir les termes du sujet Au brouillon, on liste les sens de chaque mot du sujet. À cette Ă©tape, on peut s’aider d’un dictionnaire gĂ©nĂ©raliste type wiktionnaire et d’un dictionnaire spĂ©cialisĂ© en philosophie. Si le sujet contient une expression courante “dĂ©sirer l’impossible”, etc. il faut en plus lister les sens de l’expression. Cela permet de se familiariser avec les termes du sujet et de voir quels sont les grands champs concernĂ©s art, politique, science
. L’objectif est de n’oublier aucun des sens importants de chaque mot. Sujet Le temps nous appartient-il ? » voilĂ  Ă  quoi peut ressembler un dĂ©but de brouillon 2. Garder les sens importants en philosophie Tous les sens listĂ©s Ă  l’étape 1 ne sont pas utiles pour une dissertation. On va rĂ©duire notre liste en gardant seulement les sens issus d’un dictionnaire de philosophie et ceux qui montrent que le sujet joue sur les mots. On supprime aussi les dĂ©finitions relatives Ă  la thĂ©orie d’un auteur ou celles qui sont trop marquĂ©es par une tradition intellectuelle. L’objectif est d’obtenir des dĂ©finitions rĂ©putĂ©es neutres philosophiquement ». C’est-Ă -dire que n’importe quel philosophe pourrait accepter comme point de dĂ©part de sa rĂ©flexion, indĂ©pendamment de sa dĂ©finition personnelle ». La dĂ©finition personnelle d’un auteur est une rĂ©ponse, une prise de position sur un problĂšme. Ce qu’on cherche ici est une dĂ©finition point de dĂ©part ». En temps limitĂ©, il est conseillĂ© de passer directement Ă  cette Ă©tape, sans rĂ©diger au brouillon tous les sens de chaque mot. C’est ce que font ceux qui ont dĂ©jĂ  l’habitude de la dissertation. Sujet Le temps nous appartient-il ? » Ă  cette Ă©tape on n’a gardĂ© que les dĂ©finitions de temps » intĂ©ressantes en philosophie 3. Chercher une contradiction L’objectif est maintenant de trouver un problĂšme qui s’appuie sur ces dĂ©finitions. En gĂ©nĂ©ral, ce problĂšme a la structure suivante Il semble impossible que [[ idĂ©e ]]. Pourtant il semble inĂ©vitable que [[ mĂȘme idĂ©e ]] La problĂ©matique nous met face Ă  une contradiction apparente on a l’impression que deux choses incompatibles entre elles sont vraies en mĂȘme temps. Malheureusement, il n’y a pas de mĂ©thode infaillible pour trouver cette contradiction. Mais voilĂ  quelques idĂ©es pour y arriver comparer les diffĂ©rents sens d’un mĂȘme termerapprocher les termes du sujet, sens par senschercher des liens logiques entre les notionschercher des diffĂ©rences / points communs entre les notions En bref, il faut manipuler les dĂ©finitions. On doit se demander ce qu’elles impliquent, ce qu’elles supposent et quelles sont leurs relations. Exemple de problĂ©matique Reprenons le sujet “Le temps nous appartient-il ?”. Ici le problĂšme vient de deux aspects du temps qui semblent contradictoires D’un cotĂ©, l’homme peut s’approprier le temps. On choisit quoi faire de “notre” temps, on dit “avoir” du temps. Le temps est une durĂ©e qu’on occupe comme on veut. Mieux, c’est nous qui le mesurons et qui choisissons de le dĂ©couper en heures, en minutes, etc. En ce sens le temps nous autre cotĂ©, le temps nous est comptĂ©. Chaque instant qui passe est un morceau de temps qui nous est enlevĂ©. L’homme fait partie du temps. Nous vivons dedans, mais nous n’avons aucune prise sur lui. Nous ne pouvons pas l’arrĂȘter. En ce sens le temps ne nous appartient jamais. On voit le problĂšme le temps nous appartient
 et en mĂȘme temps il ne nous appartient pas. Mais une bonne problĂ©matique va plus loin. Elle montre que cette contradiction a des consĂ©quences dĂ©sastreuses. Elle dramatise. L’enjeu est de comprendre le rapport entre le temps et nous-mĂȘme. Car si le temps ne nous appartient pas, c’est notre existence elle-mĂȘme qui nous Ă©chappe. Pour que notre existence soit bien la notre, il faut pouvoir en faire ce que l’on veut. Elle doit nous appartenir. Les erreurs Ă  Ă©viter Ajouter / enlever des termes au sujet. La problĂ©matique Ă©merge des mots du sujets et de ceux de leurs dĂ©finitions. Il ne faut pas ajouter de notions extĂ©rieures ou supprimer des notions prĂ©sentes. Le sujet “Peut-on croire la vĂ©ritĂ© ?” n’est pas “Faut-il croire la vĂ©ritĂ© ?”. Utiliser des synonymes. Il faut coller aux mots exacts du sujet et ne pas s’en Ă©carter. Un sujet sur la “sociĂ©tĂ©â€ n’est pas un sujet sur la communautĂ©, le groupe ou mĂȘme l’État. Si vous cherchez le problĂšme loin des mots du sujet, vous aller le rater. Choisir un problĂšme plus large que le sujet. Le sujet fournit un contexte il sous-entend que certaines questions sont dĂ©jĂ  rĂ©solues. Par exemple “Pourquoi ĂȘtre moral ?” suppose que la dĂ©finition de “morale” est dĂ©jĂ  connue. Le problĂšme n’est donc pas “Qu’est-ce que la morale ?”. Ce genre de question est plus large que le problĂšme que vous cherchez. Choisir un “plaradoxe”. Évitez les “plaradoxes” les faux paradoxes qui tombent Ă  plat. Il s’agit de questions dont la rĂ©ponse est Ă©vidente, parce qu’elles ne correspondent pas Ă  un vrai problĂšme. Exemple “Comment les besoins peuvent-ils ĂȘtre diffĂ©rents selon les gens ?” ; “Comment la dĂ©finition de science peut-elle ĂȘtre aussi diffĂ©rente de la pratique des sciences ?”. Mais si je ne trouve pas la problĂ©matique ? Pas de panique. MĂȘme s’il n’y a qu’une seule “bonne” problĂ©matique, les correcteurs acceptent quand mĂȘme d’autres problĂ©matiques. Il s’agit de problĂšmes proches ou de problĂšmes secondaires qui sont considĂ©rĂ©s comme valables. Au lycĂ©e, les professeurs sont bienveillants ils savent que la dissertation est un exercice difficile et ne vous en voudront pas ne pas trouver LE problĂšme. Plus tard dans les Ă©tudes, c’est diffĂ©rent. En fac de philo, on attend de vous de trouver l’unique problĂšme central liĂ© au sujet. S vous n’ĂȘtes pas sĂ»r que le problĂšme que vous avez trouvĂ© est le bon, demandez vous est-ce que je peux expliquer clairement Ă  quelqu’un d’autre oĂč se trouve le paradoxe ?est-ce qu’il est liĂ© directement aux dĂ©finitions des mots du sujet ?est-ce que le problĂšme est solide ? est-ce qu’il me semble difficile Ă  rĂ©soudre ?est-ce que d’autres Ă©tudiants ont trouvĂ© le mĂȘme problĂšme que moi pour ce sujet ? À lire aussi Comment poser la problĂ©matique en introduction ? conseils de rĂ©daction pour bien expliquer sa problĂ©matique et Comment faire un plan de dissertation ?
\n peut on ne pas croire dissertation philo
Exemplede dissertation de philo. 1304 mots 6 pages. Montre plus. De nos jours, la science prend de plus en plus de place au sein de nos vies. Plus que l’on ne peut le croire. La science se retrouve mĂȘme au sein de nos mĂ©decines d’aujourd’hui. Plusieurs mĂ©decines sont pratiquĂ©s Ă  travers du monde et quelques-unes basĂ©es sur la
On doit mĂȘme peut-ĂȘtre ne pas se reposer entiĂšrement sur la raison dans l’action, dans la vie en gĂ©nĂ©ral, ainsi que dans la morale. Ne croit en rien ne veut pas dire forcement de donner son dĂ©saccord. Et sans doute l’autodidacte ressent-il un contentement d’autant plus grand qu’il peut avoir le sentiment de ne rien devoir Ă  personne. Peut 
 On peut croire en Dieu sans l'aimer, l'amour n'est pas le fort de tout le monde. En philosophie nous ne pouvons rien faire de plus que d’affirmer que l’esprit sent quelque chose qui distingue les idĂ©es du jugement des fictions de l’imagination. Le prĂ©jugĂ© est une forme de certitude illusoire. CorrigĂ© du sujet peut on ne croire en rien - Ma Philo .net - Aide personnalisĂ©e pour tous vos devoirs de philosophie, rĂ©ponse Ă  votre dissertation de philo en 1h chrono. Ne laissons pas les politiciens vĂ©reux, les cyniques et les irresponsables nous construire un monde que nous ne voulons pas. Peut on ne pas croire? => On peut croire Ă  des discours, on peut croire en une existence, ce qui permet de les distinguer. D'une part, il faut penser aux diverses formes de croyances, y compris les plus naturelles et habituelles qui nous permettent de vivre chaque jour. Changez de vie et changez de monde en partageant vos idĂ©es, il ne peut y avoir de dĂ©mocratie sans philosophie. On croit en Dieu parce qu'on a Ă©tĂ© conditionnĂ© Ă  croire en Dieu. L’art nous dĂ©tourne-t-il de la rĂ©alitĂ© ? Mais mĂȘme se taire peut vouloir dire quelque chose ex. Peut-on dire qu'une Ɠuvre d'art est supĂ©rieure Ă  une autre ? Par extension avoir confiance en quelqu'un, compter sur quelqu'un. Alors qu'en fait, ce que signifie celui qui dit ne pas croire en la Bible est "je SAIS que ce que dit la Bible est faux" car il s'agit effectivement lĂ  du rĂ©sultat d'un savoir scientifique sur l'Ă©volution des espĂšces et notamment des humanoĂŻdes, sur la formation de la Terre et du systĂšme solaire, etc. Dans sa dĂ©finition la plus gĂ©nĂ©rale, la notion de croyance est, au mĂȘme titre que celle de la foi, l'acte de tenir pour rĂ©el certaines propositions. Dans la croyance – et dans l’acte de croire, je tiens pour vrai une propositionnon prouvĂ©e, Ă  laquelle je donne une valeur de vĂ©ritĂ©. Sommes-nous libres lorsque rien, en nous ni hors de nous, n'oriente notre choix ? la minute de silence, un silence en dit long » . Toute parole Ă©chappĂ©e laisse Ă©chapper du sens. Pourtant, elle se dissimule aussi derriĂšre les propos les plus rationnels. La vĂ©ritĂ© "le faite de ne pas croire reviens a etre sur de tout ne pas douter". Mais mĂȘme se taire peut vouloir dire quelque chose ex. Toute parole Ă©chappĂ©e laisse Ă©chapper du sens. Par exemple, le racisme. Faut-il libĂ©rer ses dĂ©sirs ou se libĂ©rer de ses dĂ©sirs ? Il est donc impossible de ne croire en rien. On ne doute pas de la douleur. L’homme peut-il vivre sans croire ? Ne croire que ce que l’on voit », c’est ĂȘtre comme Saint Thomas ! De tous les sens, la vue est le plus prĂ©cieux, car elle semble nous donner directement accĂšs Ă  la rĂ©alitĂ© quand j'ouvre les yeux, le monde paraĂźt se donner tel qu'il est. De la mĂȘme façon, croire ne signifie pas non plus avoir des doutes, mais ĂȘtre incertain. Plan. Bonjour Ă  tous. Peut-on ne croire en rien ? => Rien signifie nulle chose. On ne peut ne rien dire qu’en se taisant. Je dirais non, car quand tu ne crois 
 17 mai 2012. Engagement 1. mettre en gage, donner en gage pacte,contrat, promesse, enrĂŽlement. ... En philosophie nous ne pouvons rien faire de plus que d’affirmer que l’esprit sent quelque chose qui distingue les idĂ©es du jugement des fictions de l’imagination. Votre sujet n'est pas dans la liste ? Vous pouvez mĂȘme spĂ©cifier le dĂ©lai sous lequel vous souhaitez recevoir votre correction. Caroline Sarroul Sujets sur la libertĂ©. plans de dissertations et corrigĂ©s de commentaires de textes philosophiques. Ici je ne donnerai qu'une Ă©bauche de rĂ©flexion. Croire en Dieu, c'est avant tout et par-dessus tout vouloir qu'il existe. Cela leur donne plus de force et d’influence, les fait apparaĂźtre de plus grande importance, et les constitue comme principes directeurs de 
 Peut-on combattre la croyance par le raisonnement ? dissertation en philo. nous ont montrĂ© le chemin. Soit l’on croit Ă  quelque chose, soit l’on ne croit pas. Croire Ă  en mourir, c’est le propre du fanatisme, et ne croire en rien, c’est du nihilisme du latin nihil = rien. S’il est possible de vouloir ne rien dire, il est impossible de ne rien dire du tout Ă  partir du moment oĂč l’on prend la parole. Les deux termes la foi et la croyance sont Ă  peu prĂšs synonymes. Un site de philosophie avec des corrigĂ©s, une frise interractive, un forum, des dĂ©bats, des travaux philosophiques plan La justice Peut-on se faire justice soi-mĂȘme ? Socrate avec son "Je sais que je ne sais rien", Montaigne avec son "Que sais-je ?" Notre Ă©quipe de professeurs de philosophie se propose de rĂ©aliser pour vous un vĂ©ritable corrigĂ© de " peut on ne croire en rien ". Peut-on justifier l’athĂ©isme ? Peut-on parler pour ne rien dire ? Introduction. Si un sujet exige qu’on dĂ©finisse ce qu’est la croyance, il faut rĂ©sister Ă  l’envie qu’on peut avoir de la rĂ©duire Ă  une seule de ses dimensions, car de tous les concepts qu’on peut croiser en philosophie, il est probable que ce soit un de ceux qui puisse, lĂ©gitimement, recevoir des dĂ©finitions diverses, dont certaines semblent ĂȘtre, entre elles, incompatibles. L'homme peut-il se passer de religion ? Aide Ă  la reflexion Je ne crois que ce que je vois. Peut-on affirmer que ne croire en rien est un progrĂšs pour l'Homme ? Pourquoi le progrĂšs n'a-t-il pas fait disparaĂźtre les religions ? PRÉSENTATION DE LA. Est-il raisonnable de croire en Dieu ? Trop croire en la toute puissance de la raison, en ce domaine, peut mĂȘme aboutir Ă  la pire des horreurs, au mal, Ă  l’immoralitĂ©. LibertĂ© ES Amiens 1982 La philosophie peut-elle dĂ©passer son temps ? Image et concept Aide Ă  la reflexion J'Ă©change donc j'existe niveau prĂ©pas Aide Ă  la reflexion Je crois que votre tort c'est de vous imaginer que vos raisons de vivre devraient tomber du ciel c'est a vous de les crĂ©er. Croire en une chose, c'est lui accorder adhĂ©sion intellectuelle et morale. Aide Ă  la reflexion A la lumiĂšre de ces observations, nous sommes en droit de nous demander peut-on ne pas croire au progrĂšs technique ? PHILOSOPHIE PLAN Etymologie Action et savoir par la sagesse on n'entend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l'homme peut savoir » “croire savoir ce qu'on ne sait pas, voici donc l'ignorance qui cause des maux, l'ignorance coupable " Alcibiade 118b. Croire en Dieu, c'est le possĂ©der ; 
 Le sujet porte sur une possibilitĂ©, ce qui peut s’entendre en deux sens diffĂ©rents une possibilitĂ© est en effet ou bien une capacitĂ© acquise par un processus, un travail – je peux acquĂ©rir la capacitĂ© de parler japonais -, ou bien une capacitĂ© objective, physique – il m’est impossible de voler dans les airs sans aide mĂ©canique, je ne peux pas en acquĂ©rir la possibilitĂ©. - De tout et de rien "Je ne crois que ce que je vois" peut-on en rester Ă  ce principe ? Tous les objets mĂ©taphysiques Ăąme, Dieu ne peuvent pas ĂȘtre vrais ou peut croire ou ne pas croire en Dieu mais on n'a pas dĂ©montrĂ© que Dieu existe ou qu'il n'existe pas. Croire que est de l’ordre de l’opinion. Enregistrer votre cafĂ© philo, annoncer vos activitĂ©s, Ă©changer vos rĂ©flexions, dĂ©velopper vos idĂ©es. Le gage, c’est soi, son existence, d’oĂč engager soi 2. prendre parti dans une idĂ©e de combat On peut ici penser Ă  [
] Continue reading 
. La croyance Peut-on ne croire en rien ? Obtenez en moins de 72h - problĂ©matique entiĂšrement rĂ©digĂ©e - un plan dĂ©taillĂ© rĂ©digĂ© complet, avec parties et sous-parties - la possibilitĂ© de questionner le professeur sur le plan proposĂ© Prestation personnalisĂ©e rĂ©alisĂ©e par un professeur agrĂ©gĂ© de philo La foi remplace ainsi la raison quand elle parvient au bout de ses capacitĂ©s intellectives. L’on peut donc dire dis moi en qui ou en quoi crois-tu, et je te dirai qui tu es ». Croire est une faiblesse pour autant que la force est du cĂŽtĂ© de la rationalitĂ© qui implique la volontĂ© de penser par soi-mĂȘme et le dĂ©tachement vis-Ă -vis de la sensibilitĂ©. Votre sujet de philo sera traitĂ© selon les indications que vous fournirez. La croyance est l’absence de connaissance vĂ©ritable. Notre propos est de nous appuyer sur le dernier ouvrage d’Albert Piette afin de nous interroger sur le lien entre le croire », le doute et le ne pas croire ». Annales 2007 - Toute prise de conscience est-elle libĂ©ratrice ? ... Un bon plan 1. Philosophie ES Amiens 1982 Peut-on ĂȘtre esclav
plansphilo Ă  tĂ©lĂ©charger pour prĂ©parer examens & concours je ne suis rien, je n'existe pas, autrui me constitue comme il peut me dĂ©truire Jean -Paul Sartre, L'Etre et le nĂ©ant, troisiĂšme partie, chapitre premier, section IV (le Regard) Commentaires disponibles Aristote, Ethique Ă  Nicomaque VIII, chap2. L'amitiĂ© Rousseau, Emile, quatriĂšme livre (extrait) Hume, TraitĂ© de la ce qu’est croire et la nature raisonnable et rationnelle de l’homme, il semble difficile au mĂȘme moment , dans une mĂȘme conscience, de croire en une idĂ©e tout en sachant qu’elle n’est pas vraie, c’est-Ă -dire fausse. En effet, croire, c’est ĂȘtre dans une attitude d’esprit qui affirme avec un degrĂ© plus ou moins grand de probabilitĂ© la rĂ©alitĂ© d’une chose ou la vĂ©ritĂ© d’une idĂ©e. Donc pour croire que la terre est ronde , il faut penser que cet Ă©noncĂ© est vrai, donc si je sais que ce n’est pas vrai, je sais que c’est faux , donc je ne peux pas considĂ©rer au mĂȘme moment que c’est faux , et y croire c’est-Ă -dire croire que c’est vrai. 2. Et c’est d’autant plus difficile Ă  concevoir que le savoir est une connaissance rationnelle obtenue soit par dĂ©monstration soit par observation et vĂ©rification expĂ©rimentale. Le savoir s’oppose Ă  l’opinion qui est soit rĂ©sultat d’un raisonnement erronĂ© aveuglĂ© par la passion et l’intĂ©rĂȘt, par ex. , soit d’une erreur de perception allĂ©gorie de la Caverne de Platon, je crois ce que je vois et je me trompe, soit d’une absence de raisonnement je prĂ©-juge avant mĂȘme d’avoir jugĂ©. Donc normalement le savoir doit l’emporter contre l’opinion et doit avoir plus de force de conviction mĂȘme si l’opinion peut ĂȘtre trĂšs persuasive. Donc si je sais que c’est faux, je ne peux plus y croire , ni ĂȘtre convaincu que c’est vrai car je suis un ĂȘtre rationnel en tant qu’ĂȘtre pensant . Ma rationalitĂ© fait que je ne peux pas consciemment prĂ©fĂ©rer l’infondĂ©, l’irrationnel, le faux au dĂ©montrĂ©, prouvĂ© et vrai. En tant qu’ĂȘtre rationnel, je veux raisonnablement le vrai. Consciemment, je ne peux croire au faux si je sais que c’est faux , car cela reviendrait Ă  se mentir Ă  soi-mĂȘme OR comme le montre Sartre , cela prĂ©supposerait que je sois double une partie sachant le vrai menteuse et une partie ignorante trompĂ©e or je suis une seule et mĂȘme conscience transparente Ă  elle-mĂȘme. Donc si je crois Ă  ce que je sais ne pas ĂȘtre vrai , c’est en fait soit sans y croire vraiment car je sais que ce n’est pas vrai, soit sans savoir vraiment si c’est vrai dc j’ai un doute dc j’y crois car finalement je ne suis pas sĂ»r qu c’est vrai. Dc soit je sais et je ne peux pas croire le contraire, soit je crois car je ne sais pas. Transition pourtant la mauvaise foi, ça existe mĂȘme si thĂ©oriquement c’est impossible ! , on a vu dans l’histoire de la science des prĂ©jugĂ©s rĂ©sister Ă  des preuves GalilĂ©e, Copernic, Darwin, alors comment expliquer cette croyance paradoxale, illogique et contraire Ă  la nature de l’homme ? II. Cela s’explique 1. par la nature de l’homme. Il n’est pas simplement un ĂȘtre de raison , c’est aussi un ĂȘtre de dĂ©sir. Donc si en tant qu’ ĂȘtre rationnel il cherche la vĂ©ritĂ©, en tant qu’ĂȘtre de dĂ©sir il cherche le bien-ĂȘtre, le bonheur. Or la vĂ©ritĂ© peut faire mal et renvoyer Ă  une rĂ©alitĂ© douloureuse. Et en ce sens il a besoin d’illusion. Comme le dit Freud, une illusion n’est pas la mĂȘme chose qu’une erreur 
 Ce qui caractĂ©rise l’illusion , c’est d »ĂȘtre dĂ©rivĂ©e des dĂ©sirs humains ». Et , il illustre cela par l’illusion religieuse correspondant Ă  un besoin archaĂŻque enfantin de se sentir aimĂ© et protĂ©gĂ© contre le monde extĂ©rieur injuste et contre soi pulsions du ça qui rĂ©siste Ă  l’absence de preuve de l’existence de Dieu ou mĂȘme Ă  la dĂ©monstration par la science de la faussetĂ© de certaines explications divines crĂ©ation du monde, la rĂ©alitĂ© physiologique de la mort
. Dc le fond de la croyance est d’ordre psychologique dĂ©tresse, peurs.. ou matĂ©rielle souffrance , misĂšre 
 la religion est l’opium du peuple » pour Marx. Aussi vouloir dĂ©tromper les hommes c’est attenter Ă  leur bonheur » comme le soulignait Rivarol, d’oĂč la rĂ©sistance de la croyance face au savoir. 2. par les limites du savoir. A. Ce n’est pas parce que je sais qu’une idĂ©e n’est pas vraie qu’elle est pour autant fausse, ce n’est pas parce que je sais qu’une chose n’est pas rĂ©elle qu’elle est pour autant irrĂ©elle. En effet, si par vrai, j’entends observĂ© et vĂ©rifiĂ©, l’absence d’observation ne suffit pas pour pouvoir dĂ©clarer que la chose n’existe pas ou que l’idĂ©e est fausse . Il se peut que la chose n’est pas encore Ă©tĂ© observĂ©e ou Ă©chappe Ă  toute observation ex. Dieu est partout donc nulle part visible. Donc je peux croire Ă  ce que je sais ne pas ĂȘtre prouvĂ© car ce n’est pas forcĂ©ment irrĂ©el pour autant. Si par vrai, j’entends non rationnellement dĂ©montrĂ©, ce qui n’est pas dĂ©montrĂ© n’est pas non plus forcĂ©ment faux. Cela peut ĂȘtre au-delĂ  ou en-deçà de toute dĂ©monstration. Dieu se sent, selon Pascal, il s’éprouve et ne se prouve pas. Les vĂ©ritĂ©s intuitives du CƓur s’imposent et l’absence de dĂ©monstration prouve plus les limites de la raison , son impuissance que la faussetĂ© de ses vĂ©ritĂ©s. Pour Descartes, Dieu c’est la perfection, et l’homme imparfait est incapable de la penser ,cela ne remet pas pour autant en question sa nature, son idĂ©e et sa vĂ©ritĂ©. Donc je peux croire Ă  ce que je sais ne pas ĂȘtre dĂ©montrĂ©, mais que je sens comme Ă©tant vraie. B. Il peut mĂȘme ĂȘtre rationnel de croire en quelque chose qui n’a pas Ă©tĂ© prouvĂ© ni dĂ©montrĂ© le pari de Pascal. C. ce n’est pas parce que je sais qu’une chose n’est pas vraie au sens de vĂ©ritĂ© absolue et universelle que pour autant cette chose n’est pas digne de confiance et de croyance Une thĂ©orie corroborĂ©e » n’est pas vraie » au sens de totalement prouvĂ©e mais elle est probable et donc je peux y croire comme en quelque chose de possible et de fiable Une thĂ©orie n’est pas vraie au sens classique en accord avec les faits, le rĂ©el , mais elle peut ĂȘtre vraie » au sens de vĂ©ritĂ© pragmatique » selon William .James ou de vĂ©ritĂ© technique » de Bertrand Russell. Et la thĂ©orie du non-miracle de Putnam donne des raisons d’y croire avec une certaine confiance. Conclusion Donc aussi illogique et inattendu que cela puisse paraĂźtre, je peux croire en ce que je sais ne pas ĂȘtre vrai, vu que l’homme a un besoin d’illusion en tant qu’ĂȘtre de dĂ©sir , vu les limites de son savoir et vu que ce qui n’est vrai n’est pas forcĂ©ment faux et donc incroyable pour autant. Peut-ĂȘtre sommes-nous d’ailleurs condamnĂ©s Ă  ne croire que ce qu’on sait ne pas ĂȘtre vrai de maniĂšre absolue , mais vrai seulement de maniĂšre provisoire et pratique. Enjeupassionnant, la dissertation n'est pas qu'un exercice du bac, mais le fondement de la dĂ©marche philosophique elle-mĂȘme - ou du moins une mĂ©thode solide pour parvenir Ă  Ă©tablir avec prĂ©cision sa pensĂ©e. Il ne s'agit pas d'un simple exercice de style, mais d'une mĂ©thode particuliĂšre pour apprendre Ă  faire naĂźtre avec rigueur sa Dans le sujet Peut-on ne pas savoir ce que l’on fait ? », la question porte sur les limites et diffĂ©rents degrĂ©s de la conscience humaine. SpontanĂ©ment, certains tels Descartes pensent toujours pouvoir ĂȘtre maĂźtres de leurs actes, avoir une conscience permanente. Or est ensuite apparue la thĂ©orie de l’inconscient formulĂ©e par Freud admettant que celui-ci constitue la partie la plus importante de l’esprit, contrĂŽlant ainsi la majeure partie de nos actes. Nous remarquons que les idĂ©es communes sont contradictoires, nous poussant donc Ă  rechercher les limites de conscience de nos agissements, jusqu’oĂč l’homme est conscient de ce qu’il fait. Nous sommes en effet surpris parfois par certains agissements, certaines rĂ©actions ou mĂȘme de leurs consĂ©quences. Nous ne savons donc pas toujours entiĂšrement ce que nous faisons ou pourquoi nous le faisons, ce qui nous amĂšne Ă  nous questionner sur la libertĂ© et la responsabilitĂ© face Ă  nos actes. I. SpontanĂ©ment on souhaite ĂȘtre conscient de tous nos faits Si on considĂšre les faits comme l’action en elle mĂȘme et seulement celle-ci, nous en sommes alors en effet conscient. On doit d’abord penser l’action avant de pouvoir la rĂ©aliser. Elle nĂ©cessite une volontĂ© qu’on considĂ©rera ici comme contrĂŽlĂ©e. Tout action est en effet prĂ©cĂ©dĂ©e d’un processus psychique contrĂŽlĂ© par les envies, les besoins, comme la faim par exemple. On pourrait croire qu’on ne pense plus avant certaines actions tel respirer, c’est en effet devenu un rĂ©flexe, un acquis, on ne pense pas Ă  respirer. Ils sont cela dit quand mĂȘme gouvernĂ©s par une trĂšs petite part de conscience qui fait partie des acquis. Un agissement nĂ©cessite la pleine attention de celui qui l’exĂ©cute. Mais on peut ĂȘtre conscient du fait mais pas de ses consĂ©quences, nous ne sommes pas toujours conscients de l’importance de nos faits. Un acte anodin peut en effet avoir de grandes consĂ©quences et on ne contrĂŽle pas tous les facteurs extĂ©rieurs. On est jamais complĂštement conscient de tous les paramĂštres extĂ©rieurs, soit on peut agir de façon efficace en essayant d’en contrĂŽler la majeure partie, de diminuer le risque, mais il reste toujours une infime part d’inconscience des consĂ©quences. Cela dit, on est conscient qu’on ne contrĂŽle pas tout, on sait donc que les consĂ©quences sont parfois imprĂ©visibles, on en est conscient. Il existe donc des diffĂ©rents degrĂ©s de conscience. Ces degrĂ©s varient aussi selon l’état physiologique du sujet. Le sommeil est un de ses Ă©tats intĂ©ressant Ă  Ă©tudier car notre part de conscience diminue au plus bas niveau, nous ne contrĂŽlons en effet pas ce que nous rĂȘvons, nous n’avons pas conscience de ce qui se passe autour de nous ou bien encore du temps qui passe pendant que nous dormons. Le coma reste aussi encore aujourd’hui assez inconnu, certains patients se rappellent de certaines conversations, de certains faits Ă  leur rĂ©veil, d’autres pas, le degrĂ© de conscience selon les individus et selon la pĂ©riode varie donc. Cela valide notre thĂ©orie, nous ne sommes pas conscient ou inconscient mais il existe rĂ©ellement diffĂ©rents degrĂ©s de conscience. MalgrĂ© tout certains dirons qu’ils ne savaient plus ce qu’ils faisaient aprĂšs une prise d’alcool par exemple, mais ils Ă©taient bel et bien conscient lorsqu’ils ont commencĂ© Ă  boire, ils savaient qu’ils pourraient ne plus se contrĂŽler ultĂ©rieurement. Ils en sont la aussi tout a fait conscient. A premiĂšre vue en considĂ©rant l’action comme le fait nous en sommes donc toujours conscients avec des degrĂ©s variant selon les situations car il nĂ©cessite une volontĂ©. On ne connaĂźt pas toutes les consĂ©quences avant d’agir mais on a conscience de prendre un risque. On sait donc ce que l’on fait. II. On est parfois surpris par certains de nos agissements ou rĂ©actions On entend souvent Je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne savais plus ce que je faisais.» Il y aurait donc une part d’inconscient chez nous, dans ce qui motive certains de nos actes. Nous avons dĂ©montrĂ© prĂ©cĂ©demment qu’une action avait besoin de l’attention du sujet et de sa volontĂ© en admettant qu’elle Ă©tait contrĂŽlĂ©e. Mais si nous supposons que nous ne sommes pas Ă  l’origine de toutes nos volontĂ©s, le contrĂŽle de nos actes est remis en cause. Il existe une grande multitude de cause et motivations possibles Ă  nos actes. L’intuition en fait partie, elle n’a pas de raisons rationnelles et nous ne connaissons pas la suite, l’aboutissement si on suit cette intuition. On pourrait donc croire que l’on ne sait pas ce que l’on fait mais en rĂ©alitĂ© nous sommes bel et bien conscients que cette intuition n’a pas de cause rationnelle, nous sommes donc conscients du risque, nous savons ce que nous faisons. Et si certaines actions n’avaient justement pas de motifs. Lafcadio a essayĂ© de prouver cela en commettant un crime qui pour lui n’avait aucun mobile. Mais cette thĂ©orie est facilement critiquable, le fait de ne pas avoir de mobile peut aussi ĂȘtre un mobile en soit pour cet acte. Mais en continuant dans cette voie, on peut admettre qu’il existe toujours une motivation pour nos actes mais elle pourrait ne pas ĂȘtre contrĂŽlĂ©e. Comme la thĂ©orie de l’inconscient de Freud l’a Ă©noncĂ© la majeure partie de nos actes seraient alors dictĂ©s par l’inconscient. Une grande partie de nous mĂȘme nous Ă©chappe donc dĂ©sirs refoulĂ©s, lapsus, actes manquĂ©s, rĂȘves. L’inconscient regrouperait donc tous les dĂ©sirs que nous ne pouvons formuler car allant Ă  l’encontre des mƓurs. Les pulsions ne peuvent en effet ĂȘtre Ă©vitĂ©es, elles sont soit concrĂ©tisĂ©es dans le rĂ©el par le biais des rĂȘves, qui constitueront donc un trĂšs bon moyen d’études de l’inconscient, ou bien refoulĂ©es. Les lapsus ou les actes manquĂ©s seraient donc pour l’inconscient des moyens d’expression. Le fait d’envoyer par exemple une lettre au mauvais destinataire ne serait pas le fruit du hasard ou d’une Ă©tourderie. On croit Ă©chouer en l’effectuant mais on Ă©prouve en rĂ©alitĂ© une satisfaction de nos pulsions inconscientes. Pour Ă©tudier l’inconscient, l’étude des rĂȘves est idĂ©ale, ils seraient en effet une illustration des dĂ©sirs que l’on censure dans le rĂ©el. En admettant cette thĂ©orie que notre inconscient occupe la plus grande partie de notre esprit et que nos pulsions refoulĂ©es sont Ă  l’origine de certains de nos actes. Alors nous serions tenter de croire que nous ne nous contrĂŽlons pas toujours, il existerait donc des situations ou ne nous savons pas ce que nous faisons. III. Sommes nous donc libres ou responsables devant nos actes ? On peut se poser en effet la question de la libertĂ© face Ă  nos actes si on admet que nous sommes en partie contrĂŽlĂ©es par notre inconscient. On exclut l’idĂ©e de libertĂ© si l’homme est contrĂŽlĂ©e par quelque chose dont il ne s’aperçoit pas consciemment, qui le dĂ©passe. Si nous ne sommes pas libres devant ses actes, nous ne pouvons pas admettre ĂȘtre responsable de ces actes puisque nous ne les contrĂŽlons pas. Face Ă  certains Ă©vĂšnements, nos rĂ©actions sont contrĂŽlĂ©es par notre inconscient dĂ©sirs et pulsions refoulĂ©s et nous n’en avons pas conscience. Si on refoule ses pulsions cela peut ĂȘtre la cause de nĂ©vrose et si elles deviennent irrĂ©sistibles, on passe Ă  l’acte tout cela restant inconscient. La responsabilitĂ© du sujet est donc discutable puisqu’il n’est pas libre face Ă  cette pulsion. La thĂ©orie de Freud implique donc que l’individu ne soit pas responsable puisqu’il est gouvernĂ© par son inconscient et n’a pas agit de maniĂšre rĂ©flĂ©chie. Mais si ma conscience possĂšde des degrĂ©s alors ma responsabilitĂ© aussi. On n’est soit pleinement responsable ou irresponsable dans la loi et pourtant on peut ĂȘtre conscient de ce qu’on est en train de faire et ne pas pouvoir le contrĂŽler. L’inconscience n’admet donc pas forcĂ©ment l’irresponsabilitĂ©. La thĂ©orie de l’inconscient n’est qu’une hypothĂšse, on ne peut pas la prouver et donc tout comme Sartre on peut penser qu’elle n’est que l’illustration de la mauvaise foi des hommes. Puisqu’on ne peut pas prouver que ce n’était pas notre inconscient qui nous guidait, tout le monde peut se rĂ©fugier dans cette thĂ©orie et pardonner les pires actes. N’est on pas en effet responsable de notre niveau de conscience ? L’homme a des dĂ©sirs et des pulsions mais il est aussi contrairement aux animaux douĂ© de raison. Admettre la thĂ©orie de l’inconscient c’est la facilitĂ© de renier sa libertĂ© et donc sa responsabilitĂ©. Conclusion En conclusion on peut dire que on peut ne pas comprendre les motivations qui nous poussent Ă  exĂ©cuter certaines actions. Mais la conscience est Ă©troitement liĂ©e Ă  la responsabilitĂ© et dire qu’on peut ne pas savoir ce que l’on fait, c’est renier sa libertĂ©. Il existe en effet des diffĂ©rents degrĂ©s de conscience mais dans tout les cas il en reste toujours une part infime, on peut donc toujours essayer de faire part de raison.
I Survivre : vivre sans morale. a- Le sens commun : sens et non-sens. Développement des paradoxes. b- Les fondements d'une vie sans morale : attitudes immoralistes et nihilistes. c- Les apories de ces deux attitudes. Transition : L'homme, libre par nature, a en propre cette capacité de choix qui semblerait lui permettre de rejeter toute
L'analyse du professeur Ce sujet est d’abord une contradiction manifeste entre les deux verbes. Il faut donc repĂ©rer les modalitĂ©s de cette contradiction pour essayer de comprendre en quoi elle est contestable. En ce sens, il apparaĂźt que le savoir est affaire de connaissance alors que la croyance est affaire de sentiment. Les deux sont opposĂ©s en ce qu’il dĂ©signent donc deux rapports diffĂ©rents Ă  une idĂ©e. Mais on peut aussi considĂ©rer que leurs dĂ©finitions ne sont pas si lointaines dans la mesure oĂč le savoir peut ĂȘtre dĂ©fini comme croyance mobilisant une preuve en supplĂ©ment Cf. Sujet Faut-il opposer croyance et raison ». DĂšs lors, le savoir ne s’opposerait pas directement Ă  la croyance mais en dĂ©passerait la nature dogmatique pour parvenir Ă  une forme d’assentiment rationnel. La diffĂ©rence entre croire et savoir se jouerait donc dans le statut de cette preuve supplĂ©mentaire. Cependant, Ă  l’inverse, la croyance ne se fait jamais de façon purement arbitraire et semble mobiliser des motifs, c’est-Ă -dire reposer sur des idĂ©es et une forme de savoir qui la provoque. On ne croit pas n’importe quoi mais on croit toujours en fonction de raisons plus ou moins obscures. Bref, le savoir est problĂ©matique et risque de rejoindre la croyance si la preuve qu’il mobilise est fragile. À l’inverse, la croyance semble dĂ©pendre initialement d’une forme de savoir plus ou moins prouvĂ© qui ne dĂ©pend pas du critĂšre exclusif de la raison logique mais peut Ă©galement s’appuyer sur des convictions sentimentales ou sur des prĂ©jugĂ©s qui ne sont pas nĂ©cessairement dogmatiques qui sont de l’ordre de l’intuition. ...
Ainsion ne pourrait pas ne pas croire en la Justice : il faudrait nécessairement croire en elle pour vivre une vie avec d'autres hommes. Cependant si l'on doit croire en cet idéal, rien ne nous garantit qu'il soit susceptible de s'incarner au sein du réel. Nous sommes alors confrontés à ce problÚme : la croyance en l'idéal de Justice est-elle une condition nécessaire et suffisante

La croyance, une science aveugle, ou source de connaissances ? Ce fait de croire se traduit par plusieurs dĂ©finitions, mais dans le cas du sujet de cette dissertation, nous retiendrons une seule dĂ©finition. Une croyance reste essentiellement un acte de tenir pour vrai une quelconque information affirmative, principale point commun avec le savoir. Mais ce point commun suffit-il afin de les placer sur la mĂȘme ligne d’horizon ?. Ils apparaissent comme contradictoires, semblable mais tellement diffĂ©rent, un vrai paradoxe. Nous verrons donc s’il y a un intermĂ©diaire, c’est-Ă -dire un ?vĂ©nement qui est placĂ© entre deux termes, donc qui occupe une situation moyenne e s’oppose au savoir, el la croyance est une i Ignorance. Si on dĂ©finit l’ Swape nextp g urtant si la croyance s Ă  l’ignorance. Mais nc elle n’est pas une bsence de savoir alors on doit donc en dĂ©duire que la croyance n’est pas une complĂšte absence de savoir. Elle serait plus qu’une ignorance et moins qu’un savoir, comme un centre entre deux points diagonalement opposĂ©s. Ou bien, la croyance constituerait un intermĂ©diaire, voir un degrĂ© pour accĂ©der au savoir ? Car elle n’est pas une ignorance. Ou bien la croyance ne sera jamais un intermĂ©diaire mais un obstacle Ă  abattre pour accĂ©der au savoir. Plateforme d’accĂšs oĂč mur infranchissable ? Dans une premiĂšre partie, nous verrons Swige to vie' » next page verrons que la croyance est un IntermĂ©diaire, voir un degrĂ©s entre l’ignorance et le savoir, puis dans une deuxiĂšme partie, nous expliquerons en quoi la croyance est un obstacle Ă  Ă©radiquer pour parvenir au savoir. Finalement, nous dĂ©montrerons qu’aucune croyances ne peut-ĂȘtre le milieu entre l’ignorance et le savoir. Rien de ce qui relĂšve de la croyance ne relĂšve du savoir. La croyance est extĂ©rieur Ă  ma raison donc elle constitue le premier obstacle pour accĂ©der au savoir mais elle ne s’oppose pas moins Ă  l’ignorance, qui elle, est une absence totale de savoir. Donc la croyance Ă  quelques connaissances, elle pourrait alors devenir un degrĂ©, voir un moyen pour accĂ©der au savoir. Le mouvement, qui se dĂ©finit par le fait d’ĂȘtre ce qu’il est et ce qui n’est plus ce qu’il est, un acte flou qui dĂšs qu’il atteint son point disparait aussitĂŽt. La science est en mouvement, donc elle est un savoir. Elle l’est et Ă  la fois elle ne l’est plus. Dieu est totalement ce qu’il est de maniĂšre absolu donc il n’est pas en mouvement alors que le soleil est en mouvement mais il constitue une science certaine et indubitable. Le philosophe est clairement dĂ©finit par celui qui recherche ardemment la sagesse et c’est parce qu’il recherche celle-ci, qu’on dit qu’il recherche la vĂ©ritĂ©. Alors que les hommes qui recherche le divertissement ou qui recherchent des choses qu’ils perçoivent avec leur sens, qui nous trompent car ils reposent seulement sur une certitude sensible, alors ils croient. e philosophe, lui, observe , contemple mais reste en retrait, il alors ils croient. Le philosophe, lui, observe , contemple mais reste en retrait, il garde de la distance par rapport Ă  ce qu’il contemple, alors il peut prĂ©tendre au savoir. Selon Pythagore, il y a trois sortes dhommes qui vont aux jeux olympiques, mais nous nous pencherons seulement sur un cas. Ily a le spectateur, qui recherche la contemplation, l’admiration et le philosophe, qui fait partie des spectateurs mais qui garde de la distance sur ce qu’il contemple. Le spectateur recherche le beau spectacle, c’est-Ă -dire les belles choses alors que le philosophe recherche la vĂ©ritĂ© et la sagesse, est-Ă -dire le beau-lui-mĂȘme, qui ne peut pas ĂȘtre contemplĂ© par le moyen des sens. Alors le spectateur reposerait sur les choses sensibles donc sur des croyances et le philosophe, sur des choses intelligibles, qui mĂšneraient au savoir. spectateur prĂ©tend aux sciences de ce qui semble donc Ă  des croyances et le philosophe pourra prĂ©tendre au savoir de ce qui est rĂ©ellement. La thĂšse centrale serait ce qui est totalement est totalement connaissable alors que ce qui est aucunement est totalement inconnaissable. Si l’on divise cette thĂšse, elle se transformerait en 3 petites hĂšses. La premiĂšre serait, connaĂźtre est toujours la connaissance de quelque chose, la deuxiĂšme serait, connaĂźtre c’est connaĂźtre quelque chose qui est et la troisiĂšme, c’est connaĂźtre quelque chose qui est mais qui pour cette raison est absolument connaissable. ?tre signifie toujours exister, pour les grecs. Plus quelque chose existe, plus elle est rĂ©el et plus elle sera connaissable. Dans ce ca 3 grecs. Plus quelque chose existe, plus elle est rĂ©el et plus elle sera Dans ce cas-lĂ , ĂȘtre serait du cĂŽtĂ© du rĂ©el et le savoir serait du cĂŽtĂ© du discours. L’existence est donc une connaissance par sa seule prĂ©sence. Selon Platon, on ne pourrait pas connaĂźtre quelque chose qui ne serait pas rĂ©el. On peut croire qu’on sait mais ce n’est pas savoir que l’on sait. L’étude de l’ĂȘtre est appelĂ©e l’ontologie et celle du savoir s’appelle l’épistĂ©mologie. Il y a plusieurs degrĂ©s d’ĂȘtre, et pour chaque degrĂ© d’ĂȘtre, il y a un degrĂ© de savoir correspondant. Le savoir varie en fonction directe de l’existence. La science physique Ă©tudie les ĂȘtres qui sont en mouvement, selon Platon, ils ne pourront jamais devenir une science et le mouvement orrespond, dans le rĂ©gime Ă©pistĂ©mologique, Ă  une croyance. Mais si la croyance est un degrĂ© pour aboutir au savoir, elle serait donc un intermĂ©diaire entre ignorer et savoir. Mais l’opinion est un type de croyance, qui est reçu de l’extĂ©rieur dont l’origine est extĂ©rieure Ă  la raison. Ces opinions font obstacle Ă  la recherche du savoir, alors la croyance serait un obstacle Ă  Ă©liminer pour accĂ©der au savoir. La recherche du savoir va passer au travail du doute, car douter c’est arriver Ă  outrepasser et dĂ©faire des opinions qui habitent l’esprit et qui on Ă©tait forgĂ©s sans le consentement de la ralson. Le temps de la mĂ©ditation va engager trois ruptures de la vie ordinaire. La premiĂšre c’est le lien social, car on est soumis Ă  la pression du milieu. Ces rĂšgles sont toujours lĂ  avant nous, ça 4 social, car on est soums Ă  la pression du milieu. Ces rĂšgles sont toujours lĂ  avant nous, ça s’appelle la culture, ce sont nos droits subjectifs. Le temps du doute c’est la solitude, le retrait vis-Ă -vis du monde. La deuxiĂšme rupture est l’action, car dans la vie ordinaire, l’esprit est toujours accaparĂ©, captĂ© et absorbĂ© par ce que lion fait. La pensĂ©e n’est pas libre, elle est consciemment soumise Ă  l’action. oute va introduire ce que Descartes appelle la mĂ©ditation, c’est le fait que la pensĂ©e se tourne vers elle-mĂȘme, qu’elle s’examine et se sĂ©pare d’elle-mĂȘme dans toute rĂ©flexion, il y a dĂ©doublement, celui qui s’examine et celui qui a examinĂ©. Il y a une sĂ©paration de la rĂ©flexion. Et enfin, la troisiĂšme rupture, c’est la confiance. Dans la vie quotidienne nous nous fions Ă  notre opinion. On se contente d’opinions vraisemblables. Le doute ordinaire porte toujours sur des positions particuliĂšres. Le doute va nous permettre d’analyser de façon critique et discriminer en fonction d’un critĂšre, qui est le ertain et indubitable. Pourtant le problĂšme gĂ©nĂ©ral de l’opinion c’est qu’elle vient de l’extĂ©rieur, cette intĂ©riorisation que fait la raison, se fait sur le mode de la croyance. Copinion est encore moins un avis personnel car elle est la plus Ă©trangĂšre Ă  la raison et on croit y adhĂ©rer librement, de façon irrĂ©flĂ©chie, sans la rĂ©flexion de la raison. Mais l’opinion peut ĂȘtre distinguĂ©e de l’ignorance car elle peut dire vrai, mais ce n’est pas pour autant qu’elle a raison. L’opinion ne pourra jamais ĂȘtre un moyen d’accĂ©der au savoir mais un o S

peut on ne pas croire dissertation philo
HfSvVS.
  • dww01he8uf.pages.dev/344
  • dww01he8uf.pages.dev/334
  • dww01he8uf.pages.dev/309
  • dww01he8uf.pages.dev/389
  • dww01he8uf.pages.dev/311
  • dww01he8uf.pages.dev/393
  • dww01he8uf.pages.dev/145
  • dww01he8uf.pages.dev/214
  • dww01he8uf.pages.dev/253
  • peut on ne pas croire dissertation philo