Àpartir du systĂšme de 40 Eridani, Ă  une distance de 16 annĂ©es-lumiĂšre, le Soleil aurait l'air d'une Ă©toile moyenne d'une magnitude apparente d'environ 3,3 dans la constellation de la

Un poĂšte doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rĂȘver ». La Parole en archipelPour qui s’engage patiemment et sans arriĂšre-pensĂ©e dans la lecture approfondie de l’Ɠuvre de RenĂ© Char, le voyage en vaut la peine. À l’image de son auteur, qui fut un grand rĂ©sistant, on est devant une poĂ©sie qui rĂ©siste, qui se conquiert et se gagne, comme une Terre Promise Ă  qui veut la l’un de ses poĂšmes les plus connus, Le requin et la mouette 1947, Char Ă©crit Hier, le requin et la mouette ne communiquaient pas ». Mais pour lui, la poĂ©sie a tous les pouvoirs, mĂȘme celui de permettre la communication entre le requin et la mouette. Sa poĂ©sie a l’audace de tous les raccourcis. Elle tient de l’éclair. Elle a la splendeur de l’étoile Char est nĂ© en 1907, dans le Vaucluse, Ă  l’Isle-sur-la-Sorgue, dont son pĂšre Ă©tait le maire. AprĂšs des Ă©tudes secondaires en Avignon, une jeunesse agitĂ©e et rĂ©voltĂ©e, une Ă©cole de commerce Ă  Marseille, il monte Ă  Paris, rejoindre Éluard, auquel il sera liĂ© par une fidĂšle 1929, il adhĂšre au groupe surrĂ©aliste. Avec Éluard et Breton, il Ă©crit Ralentir travaux 1930 et fonde avec eux le surrĂ©alisme au service de la rĂ©volution ». Mais dĂšs 1934, il s’éloigne du groupe, publiant Le Marteau sans maĂźtre. La mĂȘme annĂ©e il dĂ©couvre l’Ɠuvre du peintre Georges de La en Alsace en 1939, il regagne le Vaucluse aprĂšs la dĂ©route de 1940. En 1941, il entre dans la RĂ©sistance. Sous le nom d’Alexandre, il dirige le rĂ©seau Action, dans le secteur de la Durance, oĂč il rassemble des munitions, organise des parachutages et des sabotages. Volontairement, au cours de la guerre il ne publie rien, mais rĂ©dige un carnet de notes, oĂč il consigne ses rĂ©flexions sur sa vie de rĂ©sistant, et qu’il publie en 1946, sous le titre Feuillets d’Hypnos, dont voici le fragment 178 La reproduction en couleurs du Prisonnier de Georges de La Tour que j’ai piquĂ©e sur le mur de chaux de la piĂšce oĂč je travaille, semble, avec le temps, rĂ©flĂ©chir son sens de notre condition. Elle serre le cƓur mais combien dĂ©saltĂšre ! Depuis deux ans, pas un rĂ©fractaire qui n’ait, passant la porte, brĂ»lĂ© ses yeux aux preuves de cette chandelle. La femme explique, l’emmurĂ© Ă©coute. Les mots qui tombent de cette terrestre silhouette d’ange rouge sont des mots essentiels, des mots qui portent immĂ©diatement secours. Au fond du cachot, les minutes de soif de la clartĂ© tirent et diluent les traits de l’homme assis. Sa maigreur d’ortie sĂšche, je ne vois pas un souvenir pour la faire frissonner. L’écuelle est une ruine. Mais la robe gonflĂ©e emplit soudain tout le cachot. Le Verbe de la femme donne naissance Ă  l’inespĂ©rĂ© mieux que n’importe quelle Ă  Georges de La Tour qui maĂźtrisa les tĂ©nĂšbres hitlĂ©riennes avec un dialogue d’ĂȘtres Feuillets d'Hypnos, © La PlĂ©iade, la LibĂ©ration, ayant renoncĂ© Ă  toute carriĂšre politique, il fait paraĂźtre deux recueils, qui Ă©tablissent sa renommĂ©e, Seuls demeurent 1945 et Le poĂšme pulvĂ©risĂ© 1947, bientĂŽt rĂ©unis sous le titre Fureur et mystĂšre 1948. Puis il publie Les Matinaux 1950, Recherche de la base et du sommet 1955, La Parole en archipel 1962. En souhaitant faire jouer Ă  Avignon une piĂšce de théùtre qu'il venait d'Ă©crire et en mettant en relation ses amis Christian et Yvonne Zervos et Jean Vilar, il est Ă  l'origine, en 1947, du premier Festival de théùtre d'Avignon. En 1965, il organise une campagne de manifestations contre l’installation de fusĂ©es atomiques sur le plateau d’Albion, en Haute-Provence. En mai 1968, une hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale le frappe gravement ; mais par bonheur il peut continuer d’écrire et publie Le nu perdu 1971 et Aromates chasseurs 1976. En 1978, il quitte Paris, pour regagner l’Isle-sur-la-Sorgue. La mĂȘme annĂ©e, il subit un grave accident cardiaque L’homme se dĂ©fait aussi sĂ»rement qu’il fut jadis composĂ©. La roue du destin tourne Ă  l’envers et ses dents nous dĂ©chiquettent », 1982, le musĂ©e RenĂ© Char est inaugurĂ© Ă  l’Isle-sur-la-Sorgue. En 1983, ses Ɠuvres complĂštes sont publiĂ©es dans La PlĂ©iade. Il rend un ultime hommage Ă  sa rĂ©gion natale avec Les Voisinages de Van Gogh 1985, tandis qu’un nouvel accident cardiaque le frappe. Il meurt le 19 fĂ©vrier 1988, avant la publication de son dernier recueil, Éloge d’une vie durant il se lia d’amitiĂ© avec de nombreux artistes, ses alliĂ©s substantiels, comme il les appelle, parmi lesquels Camus, Braque, Nicolas de StaĂ«l, Picasso, Miro, Vieira da Silva
 et Pierre Boulez qui composa trois Cantates sur ses RenĂ© Char, tout commence dans l’allĂ©gresse d’un matin, Ă  l’instant du premier bonheur sensible, de l’éveil, du jaillissement J’ai pesĂ© de tout mon dĂ©sir / Sur ta beautĂ© matinale / Pour qu’elle Ă©clate et se sauve ». Sa poĂ©sie est celle d’un homme toujours en mouvement, Ă©nergique, impatient. Elle bondit, jaillissant avec force, rapiditĂ© et violence. Une Ă©criture fulgurante, souvent concise comme l’éclair. D’ailleurs il se dĂ©finit lui-mĂȘme, dans Le poĂšme pulvĂ©risĂ©, comme un saxifrage Ă©clatĂ© », un briseur de rochers, un insurgĂ© dont la poĂ©sie recĂšle une puissance explosive, une Ă©nergie disloquante, libĂ©ratrice, capable de faire voler en Ă©clats nos certitudes, comme le gel peut faire Ă©clater la roche. Pour lui, la poĂ©sie est une arme vĂ©ritable, comme une grenade, dont nous recueillons les pĂ©pins Ă©clatĂ©s que sont ses poĂšmes. Une Ă©criture Ă  fragmentation, comme les 237 fragments de Feuillets d’Hypnos, Ă©crits en plein maquis, petits blocs autonomes de langage, Ă©parpillĂ©s, Ă©miettĂ©s, pulvĂ©risĂ©s, dont voici quelques extraits - Le temps n’est plus secondĂ© par les horloges, dont les aiguilles s’entre-dĂ©vorent aujourd’hui sur le cadran de l’homme. fragment 26 - L’adoration des bergers n’est plus utile Ă  la planĂšte 31- Si l’homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d’ĂȘtre regardĂ© 59- Notre hĂ©ritage n’est prĂ©cĂ©dĂ© d’aucun testament 62 - Nous errons auprĂšs des margelles dont on a soustrait les puits 91- À tous les repas pris en commun, nous invitons la libertĂ© Ă  s’asseoir. La place demeure vide, mais le couvert est mis. 131- Serons-nous plus tard semblables Ă  ces cratĂšres oĂč les volcans ne viennent plus et oĂč l’herbe jaunit sur sa tige ? 147- Voici l’époque oĂč le poĂšte sent se dresser en lui cette mĂ©ridienne force d’ascension. 162- Le fruit est aveugle. C’est l’arbre qui voit. 165- Être du bond. N’ĂȘtre pas du festin, son Ă©pilogue 197- Dans nos tĂ©nĂšbres, il n’y a pas une place pour la BeautĂ©. Toute la place est pour la BeautĂ©. 237Pour RenĂ© Char, la poĂ©sie reprĂ©sente l’activitĂ© par excellence. Sans elle, le monde reste plongĂ© dans les tĂ©nĂšbres. La lumiĂšre tombe du poĂšme sur les choses, les mettant Ă  leur place. Le poĂšme, conjuguant les Ă©lĂ©ments premiers par une sorte d’alchimie, les transforme en poussiĂšre d’or. Il est le creuset oĂč les cendres du quotidien sont portĂ©es Ă  l’incandescence. Et leur rayonnement lumineux mĂ©tamorphose durablement nos tĂ©nĂšbres. Sa poĂ©sie, parsemĂ©e d’aphorismes et de sentences brĂšves, qui scintillent comme une multitude d’astres dans la voie lactĂ©e, a la splendeur d’une pluie d’étoiles filantes, dont les traces nous font poĂ©sie pleine d’espoir, bien que sans illusion sur les hommes. Une poĂ©sie qui dĂ©sire intensĂ©ment et interpelle avec force À chaque effondrement des preuves, le poĂšte rĂ©pond par une salve d’avenir » Seuls demeurent, 1945.Redonnez-leur
Redonnez-leur ce qui n’est plus prĂ©sent en eux,Ils reverront le grain de la moisson s’enfermer dans l’épi et s’agiter sur l’ de la chute Ă  l’essor, les douze mois de leur visage,Ils chĂ©riront le vide de leur cƓur jusqu’au dĂ©sir suivant ;Car rien ne fait naufrage ou ne se plaĂźt aux cendres ;Et qui sait voir la terre aboutir Ă  des fruits,Point ne l’émeut l’échec quoiqu’il ait tout Fureur et mystĂšre, Les loyaux adversaires, © La PlĂ©iade, Le poĂšte se remarque Ă  la quantitĂ© de pages insignifiantes qu’il n’écrit pas », dĂ©clare, non sans humour, RenĂ© Char À une sĂ©rĂ©nitĂ© crispĂ©e. Avec le poĂšme, on passe de l’existence Ă  l’ĂȘtre. Et notre Ă©ventuelle difficultĂ© Ă  lire cette poĂ©sie est Ă  la mesure de la distance oĂč nous nous trouvons de l’ĂȘtre. C’est une sorte de critĂšre la poĂ©sie de Char n’est opaque qu’à ce qui est opaque en nous. D’oĂč nos difficultĂ©s, et non son prĂ©tendu prĂ©senceTu es pressĂ© d’écrireComme si tu Ă©tais en retard sur la en est ainsi fais cortĂšge Ă  tes de transmettreTa part de merveilleux de rĂ©bellion de tu es en retard sur la vieLa vie inexprimableLa seule en fin de compte Ă  laquelle tu acceptes de t’ qui t’est refusĂ©e chaque jour par les ĂȘtres et par les chosesDont tu obtiens pĂ©niblement de-ci de-lĂ  quelques fragments dĂ©charnĂ©sAu bout de combats sans d’elle tout n’est qu’agonie soumise fin tu rencontres la mort durant ton labeurReçois-la comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir arideEn t’ tu veux rireOffre ta soumissionJamais tes as Ă©tĂ© créé pour des moments peu disparais sans regretAu grĂ© de la rigueur suivant quartier la liquidation du monde se poursuitSans interruptionSans la poussiĂšreNul ne dĂ©cĂšlera votre Moulin premier 1936, Dans l’Atelier du poĂšte, coll. Quarto, © Gallimard, 1996, p. 250-251Tout est dit en quelques mots dans ce poĂšme l’impatience du poĂšte. Les trois dimensions de sa poĂ©sie, avec sa part de rĂȘve, de rĂ©volte et d’engagement. Le dĂ©fi en face duquel il se trouve transmettre l’inexprimable. Le double mouvement de destruction et de fĂ©conditĂ©. Le tout concernant un ĂȘtre d’exception, capable de rester dans l’ son style profondĂ©ment original, la violence et l’intensitĂ© de ses images, RenĂ© Char a rĂ©novĂ© la poĂ©sie moderne. Unanimement reconnu, il demeure l’un des rares auteurs Ă  avoir Ă©tĂ© publiĂ© dans La PlĂ©iade de son vivant. En 1957, Albert Camus lui rendit hommage Ă  Stockholm, dĂ©clarant que depuis Apollinaire, il n’y avait pas eu dans la poĂ©sie française une rĂ©volution comparable Ă  celle qu’a accomplie RenĂ© Char. » Sur sa tombe, Ă  l’Isle-sur-la-Sorgue, sont gravĂ©s ses propres mots Si nous habitons un Ă©clair, il est au cƓur de l’éternitĂ© ». **** Nicolas de StaĂ«lLe champ de tous et celui de chacun, trop pauvre, momentanĂ©ment abandonnĂ©. Nicolas de StaĂ«l nous met en chemise et au vent la pierre l’aven des couleurs, il la trempe, il la baigne, il l’agite, il la toiliers de l’espace lui offrent un toile de rocher, qui frĂ©mis, montrĂ©e nue sur la corde d’amour !En secret un grand peintre va te vĂȘtir, pour tous les yeux, du dĂ©sir le plus entier et le moins Recherche de la base et du sommet, II AlliĂ©s substantiels, © La PlĂ©iade, ****La chambre dans l’espaceTel le chant du ramier quand l’averse est prochaine – L’air se poudre de pluie, de soleil revenant –, je m’éveille lavĂ©, je fonds en m’élevant ; je vendange le ciel contre toi, je meus ta libertĂ©. Je suis un bloc de terre qui rĂ©clame sa gorge menuisĂ©e plus radieuse que la tienne ? Demander c’est mourir !L’aile de ton soupir met un duvet aux feuilles. Le trait de mon amour ferme ton fruit, le suis dans la grĂące de ton visage que mes tĂ©nĂšbres couvrent de il est beau ton cri qui me donne ton silence !In Les Matinaux, La Parole en archipel, © La PlĂ©iade, sĂ©lective Ralentir travaux, en collaboration avec Breton et Éluard, © Éditions surrĂ©alistes, 1930 Le Marteau sans maĂźtre, © Éditions surrĂ©alistes, 1934 Seuls demeurent, © Gallimard, 1945 Feuillets d’Hypnos, © Gallimard, 1946 Le poĂšme pulvĂ©risĂ©, © revue Fontaine, 1947 Fureur et mystĂšre, poĂšmes de 1945 Ă  1948, © Gallimard, 1948 Les Matinaux, © Gallimard, 1950 À une sĂ©rĂ©nitĂ© crispĂ©e, © Gallimard, 1951 Lettera amorosa, © Gallimard, 1953 Recherche de la base et du sommet, © Gallimard, 1955 La Parole en archipel, © Gallimard, 1962 Dans la pluie giboyeuse, © Gallimard, 1968 Le nu perdu, © Gallimard, 1971 Aromates chasseurs, © Gallimard, 1976 Chants de la Balandrane,© Gallimard, 1977 RenĂ© Char, ƒuvres complĂštes, par Jean Roudaut, La PlĂ©iade, © Gallimard, 1983 / rééd. 1995 Les Voisinages de Van Gogh, © Gallimard, 1985 Éloge d’une SoupçonnĂ©e, © Gallimard, 1988 Le RenĂ© Char de RenĂ© Char - ChloĂ© Poizat, © Mango jeunesse, album Dada, 2001 Et dans la collection PoĂ©sie/Gallimard Fureur et mystĂšre, prĂ©face d’Yves Berger, 1966 Les Matinaux, suivi de La Parole en archipel, 1969 Recherche de la base et du sommet, 1971 Le nu perdu, 1978 Éloge d’une SoupçonnĂ©e, prĂ©cĂ©dĂ© d’autres poĂšmes 1973 - 1987, 1989 La Planche de vivre, traductions en collaboration avec Tina Jolas, 1995 En trente-trois morceaux, et autres poĂšmes, suivi de Sous ma casquette amarante, 1997 Lettera amorosa, illustrations de Georges Braque et Jean Arp, 2007 Autour de l’auteur RenĂ© Char, par Pierre Guerre, coll. PoĂštes d’Aujourd’hui n° 22, © Seghers, 1971 RenĂ© Char en ses poĂšmes, par Paul Veyne, coll. Essais », © Gallimard, 1990 RenĂ© Char, La Sorgue et autres poĂšmes, anthologie Ă©tablie par Marie-Claude Char et Paul Veyne, © Classiques Hachette, 1994 RenĂ© Char, Dans l’atelier du poĂšte, par Marie-Claude Char, coll. Quarto, © Gallimard, 1996 L'Ă©clair au front, la vie de RenĂ© Char de Laurent Greilsamer, © Fayard, 2006 Pays de RenĂ© Char, par Marie-Claude Char, © Flammarion, 2007 RenĂ© Char, le catalogue de l’exposition, © BNF/Gallimard, 2007 RenĂ© Char, un film de JĂ©rĂŽme Prieur – Un DVD Arte vidĂ©o, 2006 Internet Un article sur WikipĂ©dia Souvenirs de JosĂ© Corti Sur Esprits nomades Contribution de Jacques DĂ©crĂ©au

280j'aime, 35 commentaires. VidĂ©o TikTok de alice.77680 (@alice.77680) : « une merveilleuse petite Ă©toile de plus dans le te protĂšge ma puce. #triste 😭😭 ». que
Comme Une ÉtoileComme une Ă©toile dans le cielTu brilles sur cette terreTa valeur est sans pareilleTa beautĂ© est exemplaireC’est celle qui vient du cƓurBien plus prĂ©cieuse que l’orCette beautĂ© intĂ©rieureFait de toi un vrai trĂ©sorCar ta vie est si prĂ©cieuseEt le prĂ©sent un cadeauChaque journĂ©e merveilleuseL’aube appelle le renouveauSur le chemin de la vieSe prĂ©sente le bonheurIl s’offre Ă  toi aujourd’huiEt Il vient rĂ©jouir ton cƓurIl n’existe sur la terrePersonne qui soit comme toiCrois en toi et puis espĂšreQue tu feras des exploitsCaresse toujours l’espoirEn des lendemains qui chantentNe cesse jamais de croireQue la vie est bienveillanteUnique es-tu ici-basViens accueillir cet amourAu fond du cƓur cette joieDe donner jour aprĂšs jourTu es nĂ© pour ĂȘtre aimĂ©Et pour vivre avec passionMerci Ă  toi d’existerTu es une bĂ©nĂ©dictionSyllabation De L'ÉcritSyllabes HyphĂ©nique Comme Une Étoilecommeu=ne=Ă©=toi=le=dans=le=ciel 8tu=bri=lles=sur=cet=te=ter=re 8ta=va=leur=est=sans=pa=rei=lle 8ta=beau=tĂ©=est=exem=plai=re 7cest=cel=le=qui=vient=du=cƓur 7bien=plus=prĂ©=cieu=se=que=lor 7cet=te=beau=tĂ©=in=tĂ©=rieu=re 8fait=de=toi=un=vrai=trĂ©=sor 7car=ta=vie=est=si=prĂ©=cieu=se 8et=le=prĂ©=sent=un=ca=deau 7cha=que=jour=nĂ©e=mer=veil=leu=se 8laube=ap=pel=le=le=re=nou=veau 8sur=le=che=min=de=la=vie 7se=prĂ©=sen=te=le=bon=heur 7il=sof=fre=Ă =toi=au=jourd=hui 8et=il=vient=rĂ©=jouir=ton=cƓur 7il=nexis=te=sur=la=ter=re 7per=son=ne=qui=soit=com=me=toi 8crois=en=toi=et=puis=es=pĂš=re 8que=tu=fe=ras=des=ex=ploits 7ca=res=se=tou=jours=les=poir 7en=des=len=de=mains=qui=chantent 7ne=ces=se=ja=mais=de=croi=re 8que=la=vie=est=bien=veillan=te 7uni=que=es=tu=i=ci=bas 7viens=ac=cueil=lir=cet=a=mour 7au=fond=du=cƓur=cet=te=joie 7de=don=ner=jour=a=prĂšs=jour 7tu=es=nĂ©=pour=ĂȘ=tre=ai=mĂ© 8et=pour=vi=vre=a=vec=pas=sion 8mer=ci=Ă =toi=dexis=ter 6tu=es=u=ne=bĂ©=nĂ©=dic=tion 8PhonĂ©tique Comme Une Étoilekɔmə ynə etwalə dɑ̃ lə sjΔlty bʁijə syʁ sΔtə teʁəta valĆ“Ê Δ sɑ̃ paʁΔjəta bote Δt- Δɥzɑ̃plΔʁəsΔ sΔllə ki vjɛ̃ dy kĆ“Êbjɛ̃ plys pʁesjĂžzə kə lɔʁsΔtə bote ɛ̃teʁjəʁəfΔ də twa Ć“Ìƒ vʁΔ tʁezɔʁkaʁ ta vi Δ si pʁesjĂžzəe lə pʁezɑ̃ Ć“Ìƒ kadoʃakə ʒuʁne mΔʁvΔjĂžzəlobə apΔllə lə ʁənuvosyʁ lə ʃəmɛ̃ də la visə pʁezɑ̃tə lə bɔnĆ“Êil sɔfʁə a twa oʒuʁdÉ„ie il vjɛ̃ ʁeʒuiʁ tɔ̃ kĆ“Êil nΔɥzistə syʁ la teʁəpΔʁsɔnə ki swa kɔmə twakʁwaz- ɑ̃ twa e pÉ„iz- ΔspΔʁəkə ty fəʁa dΔz- ΔksplwakaʁΔsə tuʒuʁ lΔspwaʁɑ̃ dΔ lɑ̃dəmɛ̃ ki ʃɑ̃tenə sΔsə ʒamΔ də kʁwaʁəkə la vi Δ bjɛ̃vΔjɑ̃təynikə Δ ty isi bavjɛ̃z- akƓjiʁ sΔt amuʁo fɔ̃ dy kĆ“Ê sΔtə ʒwadə dɔne ʒuʁ apʁΔ ʒuʁty Δ ne puʁ Δtʁə Δmee puʁ vivʁə avΔk pasjɔ̃mΔʁsi a twa dΔɥzistety Δ ynə benediksjɔ̃Syllabes PhonĂ©tique Comme Une Étoilekɔməy=nə=e=twa=lə=dɑ̃=lə=sjΔl 8ty=bʁi=jə=syʁ=sΔ=tə=te=ʁə 8ta=va=lĆ“Ê=Δ=sɑ̃=pa=ʁΔ=jə 8ta=bo=te=Δ=tΔɥ=zɑ̃=plΔ=ʁə 8sΔ=sΔl=lə=ki=vj=ɛ̃=dy=kĆ“Ê 8bj=ɛ̃=plys=pʁe=sjĂž=zə=kə=lɔʁ 8sΔ=tə=bo=te=ɛ̃=te=ʁjə=ʁə 8fΔ=də=twa=Ć“Ìƒ=vʁΔ=tʁe=zɔʁ 7kaʁ=ta=vi=Δ=si=pʁe=sjĂž=zə 8e=lə=pʁe=zɑ̃=Ć“Ìƒ=ka=do 7ʃa=kə=ʒuʁ=ne=mΔʁ=vΔ=jĂž=zə 8lobə=a=pΔl=lə=lə=ʁə=nu=vo 8syʁ=lə=ʃə=mɛ̃=də=la=vi 7sə=pʁe=zɑ̃=tə=lə=bɔ=nƓ=ʁə 8il=sɔ=fʁə=a=twa=o=ʒuʁ=dÉ„i 8e=il=vjɛ̃=ʁe=ʒu=iʁ=tɔ̃=kĆ“Ê 8il=nΔɥ=zis=tə=syʁ=la=te=ʁə 8pΔʁ=sɔ=nə=ki=swa=kɔ=mə=twa 8kʁwa=zɑ̃=twa=e=pÉ„i=zΔs=pΔ=ʁə 8kə=ty=fə=ʁa=dΔ=zΔks=plw 7ka=ʁΔ=sə=tu=ʒuʁ=lΔs=pwaʁ 7ɑ̃=dΔ=lɑ̃=də=mɛ̃=ki=ʃɑ̃=te 8nə=sΔ=sə=ʒa=mΔ=də=kʁwa=ʁə 8kə=la=vi=Δ=bjɛ̃=vΔ=jɑ̃=tə 8y=ni=kə=Δ=ty=i=si=ba 8vj=ɛ̃=za=kƓjiʁ=sΔt=a=muʁ 7o=fɔ̃=dy=kƓ=ʁə=sΔ=tə=ʒwa 8də=dɔ=ne=ʒuʁ=a=pʁΔ=ʒuʁ 7ty=Δ=ne=puʁ=Δ=tʁə=Δ=me 8e=puʁ=vi=vʁə=a=vΔk=pa=sjɔ̃ 8mΔʁ=si=a=twa=dΔɥ=zis=te 7ty=Δ=y=nə=be=ne=dik=sjɔ̃ 8 RĂ©compense Commentaires Sur La Poesie12/04/2021 2010AnyaVos poĂšmes sont toujours si radieux et si positifs que c’est une jole de les lire Merci12/04/2021 2208MĂ©moQue dire d’autre sinon que c’est une fois de plus un joli poĂšme qui est nĂ© de votre plume/Merci VĂ©ro PoĂšme ExistencePubliĂ© le 12/04/2021 1731 L'Ă©crit contient 165 mots qui sont rĂ©partis dans 8 strophes. Toutes les strophes sont composĂ©s de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poĂ©sie classique. Poete VĂ©ro Texte des commentateurs
Unecharogne. Charles Baudelaire. Rappelez-vous l’objet que nous vĂźmes, mon Ăąme, Ce beau matin d’étĂ© si doux: Au dĂ©tour d’un sentier une charogne infĂąme. Sur un lit semĂ© de cailloux, Le ventre en l’air, comme une femme lubrique, BrĂ»lante et suant les poisons, Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique.
Et la moisson des deuils et la moisson des fĂȘtes Se couche chaque soir devant votre parvis. Nous arrivons vers vous du noble Hurepoix. C’est un commencement de Beauce Ă  notre usage, Des fermes et des champs taillĂ©s Ă  votre image, Mais coupĂ©s plus souvent par des rideaux de bois, Et coupĂ©s plus souvent par de creuses vallĂ©es Pour l’Yvette et la BiĂšvre et leurs accroissements, Et leurs savants dĂ©tours et leurs dĂ©gagements, Et par les beaux chĂąteaux et les longues allĂ©es. D’autres viendront vers vous du noble Vermandois, Et des vallonnements de bouleaux et de saules. D’autres viendront vers vous des palais et des geĂŽles. Et du pays picard et du vert VendĂŽmois. Mais c’est toujours la France, ou petite ou plus grande, Le pays des beaux blĂ©s et des encadrements, Le pays de la grappe et des ruissellements, Le pays de genĂȘts, de bruyĂšre, de lande. Nous arrivons vers vous du lointain Palaiseau Et des faubourgs d’Orsay par Gometz-le-ChĂątel, Autrement dit Saint-Clair ; ce n’est pas un castel ; C’est un village au bord d’une route en biseau. Nous avons dĂ©bouchĂ©, montant de ce coteau, Sur le ras de la plaine et sur Gometz-la-Ville Au-dessus de Saint-Clair ; ce n’est pas une ville ; C’est un village au bord d’une route en plateau. Nous avons descendu la cĂŽte de Limours. Nous avons rencontrĂ© trois ou quatre gendarmes. Ils nous ont regardĂ©, non sans quelques alarmes, Consulter les poteaux aux coins des carrefours. Nous avons pu coucher dans le calme Dourdan. C’est un gros bourg trĂšs riche et qui sent sa province. Fiers nous avons longĂ©, regardĂ©s comme un prince, Les fossĂ©s du chĂąteau coupĂ©s comme un redan. Dans la maison amie, hĂŽtesse et fraternelle On nous a fait coucher dans le lit du garçon. Vingt ans de souvenirs Ă©taient notre Ă©chanson. Le pain nous fut coupĂ© d’une main maternelle. Toute notre jeunesse Ă©tait lĂ  solennelle. On prononça pour nous le BĂ©nĂ©dicitĂ©. Quatre siĂšcles d’honneur et de fidĂ©litĂ© Faisaient des draps du lit une couche Ă©ternelle. Nous avons fait semblant d’ĂȘtre un gai pĂšlerin Et mĂȘme un bon vivant et d’aimer les voyages, Et d’avoir parcouru cent trente-et-un bailliages, Et d’ĂȘtre accoutumĂ©s d’ĂȘtre sur le chemin. La clartĂ© de la lampe Ă©blouissait la nappe. On nous fit visiter le jardin potager. Il donnait sur la treille et sur un beau verger. Tel fut le premier gĂźte et la tĂȘte d’étape. Le jardin Ă©tait clos dans un coude de l’Orge. Vers la droite il donnait sur un mur bocager SurmontĂ© de rameaux et d’un arceau lĂ©ger. En face un marĂ©chal, et l’enclume, et la forge. Nous nous sommes levĂ©s ce matin devant l’aube. Nous nous sommes quittĂ©s aprĂšs les beaux adieux. Le temps s’annonçait bien. On nous a dit tant mieux. On nous a fait goĂ»ter de quelque boeuf en daube, Puisqu’il est entendu que le bon pĂšlerin Est celui qui boit ferme et tient sa place Ă  table, Et qu’il n’a pas besoin de faire le comptable, Et que c’est bien assez de se lever matin. Le jour Ă©tait en route et le soleil montait Quand nous avons passĂ© Sainte-Mesme et les autres. Nous avancions dĂ©jĂ  comme deux bons apĂŽtres. Et la gauche et la droite Ă©tait ce qui comptait. Nous sommes remontĂ©s par le GuĂ© de Longroy. C’en est fait dĂ©sormais de nos atermoiements, Et de l’iniquitĂ© des dĂ©nivellements Voici la juste plaine et le secret effroi De nous trouver tout seuls et voici le charroi Et la roue et les boeufs et le joug et la grange, Et la poussiĂšre Ă©gale et l’équitable fange Et la dĂ©tresse Ă©gale et l’égal dĂ©sarroi. Nous voici parvenus sur la haute terrasse OĂč rien ne cache plus l’homme de devant Dieu, OĂč nul dĂ©guisement ni du temps ni du lieu Ne pourra nous sauver, Seigneur, de votre chasse. Voici la gerbe immense et l’immense liasse, Et le grain sous la meule et nos Ă©crasements, Et la grĂȘle javelle et nos renoncements, Et l’immense horizon que le regard embrasse. Et notre indignitĂ© cette immuable masse, Et notre basse peur en un pareil moment, Et la juste terreur et le secret tourment De nous trouver tout seuls par devant votre face. Mais voici que c’est vous, reine de majestĂ©, Comment avons-nous pu nous laisser dĂ©cevoir, Et marcher devant vous sans vous apercevoir. Nous serons donc toujours ce peuple inconcertĂ©. Ce pays est plus ras que la plus rase table. À peine un creux du sol, Ă  peine un lĂ©ger pli. C’est la table du juge et le fait accompli, Et l’arrĂȘt sans appel et l’ordre inĂ©luctable. Et c’est le prononcĂ© du texte insurmontable, Et la mesure comble et c’est le sort empli, Et c’est la vie Ă©tale et l’homme enseveli, Et c’est le hĂ©raut d’arme et le sceau redoutable. Mais vous apparaissez, reine mystĂ©rieuse. Cette pointe lĂ -bas dans le moutonnement Des moissons et des bois et dans le flottement De l’extrĂȘme horizon ce n’est point une yeuse, Ni le profil connu d’un arbre interchangeable. C’est dĂ©jĂ  plus distante, et plus basse, et plus haute, Ferme comme un espoir sur la derniĂšre cĂŽte, Sur le dernier coteau la flĂšche inimitable. D’ici vers vous, ĂŽ reine, il n’est plus que la route. Celle-ci nous regarde, on en a bien fait d’autres. Vous avez votre gloire et nous avons les nĂŽtres. Nous l’avons entamĂ©e, on la mangera toute. Nous savons ce que c’est qu’un tronçon qui s’ajoute Au tronçon dĂ©jĂ  fait et ce qu’un kilomĂštre Demande de jarret et ce qu’il faut en mettre Nous passerons ce soir par le pont et la voĂ»te Et ce fossĂ© profond qui cerne le rempart. Nous marchons dans le vent coupĂ©s par les autos. C’est ici la contrĂ©e imprenable en photos, La route nue et grave allant de part en part. Nous avons eu bon vent de partir dĂšs le jour. Nous coucherons ce soir Ă  deux pas de chez vous, Dans cette vieille auberge oĂč pour quarante sous Nous dormirons tout prĂšs de votre illustre tour. Nous serons si fourbus que nous regarderons, Assis sur une chaise auprĂšs de la fenĂȘtre, Dans un Ă©crasement du corps et de tout l’ĂȘtre, Avec des yeux battus, presque avec des yeux ronds, Et les sourcils haussĂ©s jusque dedans nos fronts, L’angle une fois trouvĂ© par un seul homme au monde, Et l’unique montĂ©e ascendante et profonde, Et nous serons recrus et nous contemplerons. Voici l’axe et la ligne et la gĂ©ante fleur. Voici la dure pente et le contentement. Voici l’exactitude et le consentement. Et la sĂ©vĂšre larme, ĂŽ reine de douleur. Voici la nuditĂ©, le reste est vĂȘtement. Voici le vĂȘtement, tout le reste est parure. Voici la puretĂ©, tout le reste est souillure. Voici la pauvretĂ©, le reste est ornement. Voici la seule force et le reste est faiblesse. Voici l’arĂȘte unique et le reste est bavure. Et la seule noblesse et le reste est ordure. Et la seule grandeur et le reste est bassesse. Voici la seule foi qui ne soit point parjure. Voici le seul Ă©lan qui sache un peu monter. Voici le seul instant qui vaille de compter. Voici le seul propos qui s’achĂšve et qui dure. Voici le monument, tout le reste est doublure. Et voici notre amour et notre entendement. Et notre port de tĂȘte et notre apaisement. Et le rien de dentelle et l’exacte moulure. Voici le beau serment, le reste est forfaiture. Voici l’unique prix de nos arrachements, Le salaire payĂ© de nos retranchements. Voici la vĂ©ritĂ©, le reste est imposture. Voici le firmament, le reste est procĂ©dure. Et vers le tribunal voici l’ajustement. Et vers le paradis voici l’achĂšvement. Et la feuille de pierre et l’exacte nervure. Nous resterons clouĂ©s sur la chaise de paille. Et nous n’entendrons pas et nous ne verrons pas Le tumulte des voix, le tumulte des pas, Et dans la salle en bas l’innocente ripaille. Ni les rouliers venus pour le jour du marchĂ©. Ni la feinte colĂšre et l’éclat des jurons Car nous contemplerons et nous mĂ©diterons D’un seul embrassement la flĂšche sans pĂ©chĂ©. Nous ne sentirons pas ni nos faces raidies, Ni la faim ni la soif ni nos renoncements, Ni nos raides genoux ni nos raisonnements, Ni dans nos pantalons nos jambes engourdies. Perdus dans cette chambre et parmi tant d’hĂŽtels, Nous ne descendrons pas Ă  l’heure du repas, Et nous n’entendrons pas et nous ne verrons pas La ville prosternĂ©e au pied de vos autels. Et quand se lĂšvera le soleil de demain, Nous nous rĂ©veillerons dans une aube lustrale, À l’ombre des deux bras de votre cathĂ©drale, Heureux et malheureux et perclus du chemin. Nous venons vous prier pour ce pauvre garçon Qui mourut comme un sot au cours de cette annĂ©e, Presque dans la semaine et devers la journĂ©e OĂč votre fils naquit dans la paille et le son. Ô Vierge, il n’était pas le pire du troupeau. Il n’avait qu’un dĂ©faut dans sa jeune cuirasse. Mais la mort qui nous piste et nous suit Ă  la trace A passĂ© par ce trou qu’il s’est fait dans la peau. Il Ă©tait nĂ© vers nous dans notre GĂątinais. Il commençait la route oĂč nous redescendons. Il gagnait tous les jours tout ce que nous perdons. Et pourtant c’était lui que tu te destinais, Ô mort qui fus vaincue en un premier caveau. Il avait mis ses pas dans nos mĂȘmes empreintes. Mais le seul manquement d’une seule des craintes Laissa passer la mort par un chemin nouveau. Le voici maintenant dedans votre rĂ©gence. Vous ĂȘtes reine et mĂšre et saurez le montrer. C’était un ĂȘtre pur. Vous le ferez rentrer Dans votre patronage et dans votre indulgence. Ô reine qui lisez dans le secret du cƓur, Vous savez ce que c’est que la vie ou la mort, Et vous savez ainsi dans quel secret du sort Se coud et se dĂ©coud la ruse du traqueur. Et vous savez ainsi sur quel accent du chƓur Se noue et se dĂ©noue un accompagnement, Et ce qu’il faut d’espace et de dĂ©boisement Pour laisser dĂ©bouler la meute du piqueur. Et vous savez ainsi dans quel recreux du port Se prĂ©pare et s’achĂšve un noble enlĂšvement, Et par quel jeu d’adresse et de gouvernement Se dĂ©robe ou se fixe un illustre support. Et vous savez ainsi sur quel tranchant du glaive Se joue et se dĂ©joue un Ă©pouvantement, Et par quel coup de pouce et quel balancement L’un des plateaux descend pour que l’autre s’élĂšve. Et ce que peut coĂ»ter la lĂšvre du moqueur, Et ce qu’il faut de force et de recroisement Pour faire par le coup d’un seul retournement D’un vaincu malheureux un malheureux vainqueur. MĂšre le voici donc, il Ă©tait notre race, Et vingt ans aprĂšs nous notre redoublement. Reine recevez-le dans votre amendement. OĂč la mort a passĂ©, passera bien la grĂące. Nous, nous retournerons par ce mĂȘme chemin. Ce sera de nouveau la terre sans cachette, Le chĂąteau sans un coin et sans une oubliette, Et ce sol mieux gravĂ© qu’un parfait parchemin. Et nunc et in hora, nous vous prions pour nous Qui sommes plus grands sots que ce pauvre gamin, Et sans doute moins purs et moins dans votre main, Et moins acheminĂ©s vers vos sacrĂ©s genoux. Quand nous aurons jouĂ© nos derniers personnages, Quand nous aurons posĂ© la cape et le manteau, Quand nous aurons jetĂ© le masque et le couteau, Veuillez vous rappeler nos longs pĂšlerinages. Quand nous retournerons en cette froide terre, Ainsi qu’il fut prescrit pour le premier Adam, Reine de Saint-ChĂ©ron, Saint-Arnould et Dourdan, Veuillez vous rappeler ce chemin solitaire. Quand on nous aura mis dans une Ă©troite fosse, Quand on aura sur nous dit l’absoute et la messe, Veuillez vous rappeler, reine de la promesse, Le long cheminement que nous faisons en Beauce. Quand nous aurons quittĂ© ce sac et cette corde, Quand nous aurons tremblĂ© nos derniers tremblements, Quand nous aurons raclĂ© nos derniers raclements, Veuillez vous rappelez votre misĂ©ricorde. Nous ne demandons rien, refuge du pĂ©cheur, Que la derniĂšre place en votre Purgatoire, Pour pleurer longuement notre tragique histoire, Et contempler de loin votre jeune splendeur. 1913
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PoÚme(enfin presque): Adieu ciel étoilé Adieu ciel étoilé.. Mon Amour s'en est allé Figé dans le noir, je la cherche du regard.. Mon étoile bien aimé, perdu dans cette immensitée Je regarde le ciel, aveuglé par sa beauté,
Une POESIE SUR LES ETOILES car j'aime contempler le ciel tout simplement... LA POESIE DANS LA NUIT ETOILEE LĂ  oĂč mes pas m'ont guidĂ© tout lĂ -haut, Pour voir plus haut et toujours plus beau ! Le silence s'endort enlacĂ© avec la nuit, Et les Ă©toiles nous dĂ©voilent leurs rĂȘves inouĂŻs. Une nuit entĂ©nĂ©brĂ©e de nuages dĂ©nudĂ©e, Sur une Ă©toile diamantĂ©e, le regard posĂ©, AimantĂ©, Ă©tirĂ© et de mille feux extasiĂ©, Le coeur boutonnĂ© dans la toile Ă©toilĂ©e, Etoiles fuyantes, Ă©toiles fardĂ©es, Etoiles filantes, Ă©toiles poudrĂ©es, Eclairez de transparence nos nuits ombrĂ©es ! Envoutez nos rĂȘves, bercez nos secrets ! Inondez nos coeurs entreouverts, De votre grĂące rayonnante Ă  la nuit tombĂ©e, Illuminez nos regards ĂŽ combien fascinĂ©s Par vos lueurs comme des iris argentĂ©s, Inspiration magnifiĂ©e pour le rĂȘveur, Face Ă  cet Ă©ventail de petits soleils Ă©miettĂ©s, Si la terre tourne et se retourne ensommeillĂ©e Glisser doucement dans les draps du ciel Ă©toilĂ©, RĂȘver que le temps puisse un moment s'Ă©garer, Dans le labyrinthe de la galaxie infinie, Pour nous suspendre au coeur des Ă©toiles, Et prolonger notre regard Ă©bahi, Hors du temps, lĂ -haut, tout lĂ -haut ! LĂ  oĂč mes pas m'ont guidĂ© pour rĂȘver tout haut, Un soir, au coeur de la montagne silencieuse, LĂ  oĂč le ciel respire de lumiĂšre gracieuse, ...jusqu'au bout de la nuit Ă©toilĂ©e ! Capucine
Dansle ciel blanc sous la forme d'une Ă©toile noire ou juste lĂ , sur mon Ă©paule, viens ! Je suis fatiguĂ© que tu sois morte, fatiguĂ© de me heurter Ă  ce putain de vide, - une citation de Mathias Malzieu . Citations Citations du LittrĂ© Apparais ! Dans le ciel blanc sous la forme d'une Ă©toile noire ou juste lĂ , sur mon Ă©paule, viens ! Je suis fatiguĂ© que tu sois morte, Tombez, ĂŽ perles dĂ©nouĂ©es, PĂąles Ă©toiles, dans la mer. Un brouillard de roses nuĂ©es Émerge de l’horizon clair ; À l’Orient plein d’étincelles Le vent joyeux bat de ses ailes L’onde que brode un vif Ă©clair. Tombez, ĂŽ perles immortelles, PĂąles Ă©toiles, dans la mer. Plongez sous les Ă©cumes fraĂźches De l’OcĂ©an mystĂ©rieux. La lumiĂšre crible de flĂšches Le faĂźte des monts radieux, Mille et mille cris, par fusĂ©es, Sortent des bois lourds de rosĂ©es ; Une musique vole aux cieux. Plongez, de larmes arrosĂ©es, Dans l’OcĂ©an mystĂ©rieux. Fuyez, astres mĂ©lancoliques, Ô Paradis lointains encor ! L’aurore aux lĂšvres mĂ©talliques Rit dans le ciel et prend l’essor ; Elle se vĂȘt de molles flammes, Et sur l’émeraude des lames Fait pĂ©tiller des gouttes d’or. Fuyez, mondes oĂč vont les Ăąmes, Ô Paradis lointains encor ! Allez, Ă©toiles, aux nuits douces, Aux cieux muets de l’Occident. Sur les feuillages et les mousses Le soleil darde un oeil ardent ; Les cerfs, par bonds, dans les vallĂ©es, Se baignent aux sources troublĂ©es, Le bruit des hommes va grondant. Allez, ĂŽ blanches exilĂ©es, Aux cieux muets de l’Occident. Heureux qui vous suit, clartĂ©s mornes, Ô lampes qui versez l’oubli ! Comme vous, dans l’ombre sans bornes, Heureux qui roule enseveli ! Celui-lĂ  vers la paix s’élance Haine, amour, larmes, violence, Ce qui fut l’homme est aboli. Donnez-nous l’éternel silence, Ô lampes qui versez l’oubli ! poĂšmeĂ©toile dans le ciel Tandis qu'aux bords du ciel de lĂ©gĂšres Ă©toiles Voguent dans cet azur comme de blanches voiles Qui, revenant au port, d'un rivage lointain, Brillent sur l'OcĂ©an aux rayons du matin. Le vaste monde : un grain de poussiĂšre dans In perfect condition. RĂȘver d'Ă©toile dans la maison est une menace. une Ă©toile scindĂ©e. Quelle est belle la vie !
Elle vous guide, elle vous Ă©bloui, elle vous fascine, elle est comme une Ă©toile, pour lui dire je t'aime voici quelques SMS d'amour des messages d'amour pour l’étoile de votre vie et un msg d'amour chaque nuit Ă©toilĂ©, c'est juste des petits mots d'amour qui voyageront a la vitesse de la lumiĂšre pour faire briller encore cette Ă©toile... d'amour. Tu es semblable Ă  une Ă©toile, on ne te voit que quelques instants mais ta beautĂ© est si intense que l'on s'en souvient toute notre existence. Message d'amour pour elle Je n’ai pas de mot assez fort pour dire ce que je ressens pour toi mon amour, tu ajoutes des battements Ă  mon cƓur, tu mets des couleurs dans ma vie, tu allumes des Ă©toiles dans mon ciel
 tu me fais dĂ©couvrir l’Amour !!! Je t’aime mon cƓur.*** Tu t'imagine un peu le nombre des Ă©toiles ? Mais je trouve ça insuffisant pour te prouver mon amour pour toi. Je t'aime !*** Si une seule Ă©toile pourrait tomber Ă  chaque fois que tu me manques il n'y aura plus d'Ă©toile dans le ciel ce soir, parce que tu me manques.*** Je t'envoie toutes les Ă©toiles du ciel pour Ă©clairer ton cƓur et toutes les fleurs de la terre pour colorer ta vie et toutes les chansons pour te dire que tu es un ange adorable.*** Chaque seconde passĂ©e avec toi est une Ă©ternitĂ© d’amour. Mes sentiments pour toi sont si forts que je pourrais passer ma vie Ă  t’écrire des poĂšmes d’amour. Tu es une source de passion si forte que toutes les autres femmes s’effacent devant ta beautĂ©. Elles sont de simples Ă©toiles qui s’effacent Ă  l’arrivĂ©e du soleil de ma vie que tu es.*** Chaque fois que je regarde le ciel je vois ton nom inscrit en Ă©toile! Et chaque fois que je regarde la Terre je vois ton ombre dessinĂ©e en fleur
*** Je vais au ciel pour mettre ton nom sur une Ă©toile d'or, pour que tous les anges puissent voir combien mon amour pour toi et si fort.*** Depuis que nous sommes intimement liĂ©s, il y a une gerbe de sourires dans mes pensĂ©es, un arc-en-ciel pour les jours de pluie, une fĂ©erie d’étoiles pour la nuit.*** Mon amour pour toi est aussi grand qu'innombrables sont les Ă©toiles dans le ciel.*** Chaque soir je regarde l'Ă©toile du sud, j'y vois apparaĂźtre ton visage qui me rĂ©chauffe dans la nuit rude et me permet de rester sage. Message d'amour pour l'Ă©toile de ma vie Tu es comme une Ă©toile, tu brille de mille feux et jamais je ne cesserai de te regarder dans le ciel et je n'aurais pas de mal Ă  te trouver parmi ces Ă©toiles car tu es celle qui attire mes yeux.*** Laissez-moi vous dire que je vous aime profondĂ©ment. La vie avec toi paraĂźt plus belle. Vous ĂȘtes les Ă©toiles de mes nuits et le soleil de mes journĂ©es. Je t’aime.*** L’étoile qu’incarne ton ĂȘtre fait brĂ»ler mes yeux, chaque fois que je te regarde l’amour que tu m’envoie me fera vivre une Ă©ternitĂ©.*** Dans le ciel brillent des milliards d'Ă©toiles, mais la plus belle Ă©toile se trouve auprĂšs de moi. C'est toi ma princesse !*** Tu es mon Ă©toile,Celle qui, dans le ciel obscure de la vie, Ă©claire et fait briller mon cƓur.
Tandisqu’aux bords du ciel de lĂ©gĂšres Ă©toiles Voguent dans cet azur comme de blanches voiles Qui, revenant au port d’un rivage lointain, Brillent sur l’OcĂ©an aux rayons du matin.

ï»żPubliĂ© le 22 aoĂ»t 2022 Ă  18h00Source TF1 InfoL'image d'une bande brillante dans le ciel français a Ă©tonnĂ© de nombreux internautesCertains Ă©voquent des "Ă©toiles filantes" quand d'autres s'inquiĂštent de l'arrivĂ©e d'un "Ovni".Il s'agit en rĂ©alitĂ© d'un train de satellites de Space X, l'entreprise du richissime Elon une lueur "trĂšs Ă©trange" que celle qui a traversĂ© le ciel français. Dans la nuit du dimanche 21 aoĂ»t au lundi 22, certains chanceux ont pu observer une ligne lumineuse, Ă©blouissante. Sans toutefois en connaitre l'origine. InterpellĂ©s par cette vision, de nombreux internautes nous ont demandĂ© Ă  en savoir plus. À l'instar de Thierry, qui nous a Ă©crit Ă  l'adresse lesverificateurs afin de connaitre la nature de cette "Ă©toile filante" observĂ©e "dans le Bas-Rhin". Idem pour un autre internaute qui a publiĂ© une vidĂ©o du phĂ©nomĂšne, vue plus de fois, dans laquelle il Ă©voque un "Ovni en Haute-Marne". En rĂ©alitĂ©, il ne s'agit ni d'Ă©toiles, ni d'une visite extraterrestre. Un "train" de satellitesEn fait, ce que certains Français ont pu observer, c'est un train de satellites Starlink. Comme on le dĂ©couvre sur le site de SpaceX, l'entreprise amĂ©ricaine spĂ©cialisĂ©e dans le domaine de l'astronautique et du vol spatial, le quatriĂšme lancement Starlink a eu lieu le 19 aoĂ»t Ă  19h21 heure locale. Depuis le Cap Canaveral, en Floride, la fusĂ©e Falcon 9 a mis en orbite "53 satellites" de l'entreprise d'Elon Musk. RelĂąchĂ©s en orbite, ils ont ensuite allumĂ© leur moteur ionique avant de se sĂ©parer. C'est eux qui ont formĂ© tous ces petits points lumineux, visibles dans le ciel. Une Ă©tape de plus dans la future mĂ©ga-constellation de satellites voulue par le milliardaire. Ce projet ambitieux vise Ă  donner un accĂšs internet haut dĂ©bit depuis l'espace Ă  des milliards de personnes vivant dans les rĂ©gions les plus reculĂ©es. Mais comme nous vous l'expliquions ici, il est Ă©galement vivement critiquĂ© par certains astronomes pour la pollution lumineuse qu'il aussiUne information confirmĂ©e par Eric Lagadec. Astrophysicien Ă  l'Observatoire de la CĂŽte d'Azur, il affirme ce lundi que la chaĂźne lumineuse Ă©tait bien constituĂ©e de "satellites Starlink lancĂ©s par la compagnie SpaceX d'Elon Musk". D'ailleurs, ce n'est pas la premiĂšre fois qu'un tel phĂ©nomĂšne est observĂ©. Comme le montre la vidĂ©o ci-dessous, dĂ©jĂ  en mai 2019, une telle traĂźnĂ©e brillante avait traversĂ© le ciel. On n'en Ă©tait alors qu'au premier lancement des satellites Starlink. Le prochain est dĂ©jĂ  prĂ©vu pour le 28 souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraĂźt pas fiable ? N'hĂ©sitez pas Ă  nous Ă©crire Ă  l'adresse lesverificateurs Retrouvez-nous Ă©galement sur Twitter notre Ă©quipe y est prĂ©sente derriĂšre le compte SiderisSur lemĂȘme thĂšmeToutTF1 InfoLes + lusDerniĂšre minuteTendanceVoir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s

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